L’armée israélienne s’entraîne pour une éventuelle guerre avec le Hezbollah

השבוע סיימה חטיבת הצנחנים את אימוני הסתיו ברמת הגולן לאחר תקופה ממושכת של תעסוקה מבצעית ביהודה ושומרון האימונים שנמשכו מספר שבועות, כללו את כלל גדודי החטיבה וגדוד הסיורו בנוסף השתתפו כוחות שריון וחיל האוויר בסיום התרגיל ציין מפקד חטיבת הצנחנים אלוף משנה הרצי הלוי כי כלל התרגילים עברו בהצלחה מרובה


Malgré la crise économique et la situation de guerre civile du Liban et le fait qu’il est peu probable que le Hezbollah lance une guerre dans une situation aussi grave, les analystes israéliens de la Défense préviennent qu’une guerre est toujours possible.

Israël a effectué un exercice de commandement du front intérieur le 3 novembre afin de tester son état de préparation à une guerre totale avec le Hezbollah.

Le scénario

La probabilité d’une guerre totale de ce type est faible, mais pas nulle. Et les juifs ont appris dans l’histoire que lorsqu’ils sont menacés, ils doivent prendre la menace au sérieux, et ne peuvent jamais compter sur la communauté internationale et ses belles paroles humanistes, leur soutien le cœur sur la main.

Le Liban traverse actuellement une autre de ses « crises les plus graves de son histoire », ce qui réduit considérablement les chances que le Hezbollah engage le combat, sauf s’il décide qu’il a besoin de mobiliser la société autour d’un « ennemi » commun. D’un autre côté, nous savons par expérience que le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, pourrait changer d’avis à tout moment et déclencher une guerre juste pour unir ses rangs au Liban contre un ennemi extérieur.

Il est également possible qu’une guerre entre Israël et le Hezbollah éclate, non pas en raison d’une décision consciente de l’une des parties, mais à la suite de la multiplication des provocations terroristes qui deviendraient incontrôlables et obligeraient à une escalade. On peut supposer que l’Iran ait également besoin d’une attaque pour solidifier son pouvoir dans le monde musulman. Plusieurs événements de ce type ont eu lieu ces dernières années, qui auraient pu se transformer en affrontements de grande ampleur, mais qui ont été évités par le talent géopolitique du Premier ministre Netanyahou et sa capacité de dissuasion.

Il est clair, cependant, que malgré le calme relatif qui règne aux frontières, le Hezbollah et Israël se sont armés au cours des 15 dernières années.

Plus le temps passe, plus les chances augmentent d’une escalade. Elle pourrait être brève cependant. Il est très difficile d’anticiper la dynamique qui serait créée, et les parties pourraient se retrouver dans une guerre non planifiée et généralisée semblable aux combats de 2006. Naftali Bennet n’a pas d’expérience décisionnelle en politique étrangère et pourrait être poussé à la faute fatale.

Dans de telles circonstances, les systèmes de défense d’Israël – y compris le Dôme de fer – ne seraient pas en mesure d’atteindre les impressionnants taux d’interception de 90 % des conflits passés avec Gaza.

En fait, Israël devrait probablement utiliser les intercepteurs avec parcimonie, en donnant la priorité à certaines régions et à certains sites stratégiques tels que les centrales électriques et les bases aériennes. Priorité au matériel par rapport aux citoyens pour sauver plus de citoyens ? Le spectre d’un tel scénario donne la chair de poule.

La semaine dernière donc, Israël a mis en pratique des tactiques de défense passive dans le cadre d’un exercice Home Front :

Israël se prépare également à d’autres menaces graves telles que les drones et les missiles antichars et antiaériens avancés qui pourraient menacer la suprématie de l’armée de l’air israélienne.

L’exercice du 3 novembre a également testé l’évacuation des citoyens des communautés proches de la frontière, non seulement en tenant compte des mortiers à courte portée du Hezbollah, mais aussi à la lumière d’autres menaces, notamment les unités Radwan qui s’entraînent à pénétrer en territoire israélien.

Une option pour Israël est d’utiliser ses capacités supérieures d’ingénierie pour rendre difficile le passage des combattants du Hezbollah. Israël a récemment autorisé un budget pour la construction d’une nouvelle clôture de sécurité le long de sa frontière avec le Liban.

Les plans de guerre israéliens publics prévoient :

Il est clair qu’Israël aurait de lourdes pertes dans ces scénarios.

Des citoyens et des soldats israéliens seraient tués et blessés, et des structures et des infrastructures seraient démolies. Cependant, sans sous-estimer le Hezbollah, le rapport de force militaire entre l’organisation terroriste et Israël, avec ses avions de chasse et ses armes de pointe, est clair.

Cela dit, les guerres modernes ne se décident pas uniquement de manière militaire et font intervenir les médias et l’opinion publique, qui est chauffé à blanc contre Israël par les médias du monde entier.

Si le Hezbollah parvient à planter son drapeau dans une communauté israélienne ou à la surprendre d’une autre manière, les terroristes s’attendent que Israéliens soient choqués et démoralisés. C’est probablement leur plus grande erreur d’appréciation.

Jean-Patrick Grumberg

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