L’Arabie saoudite déclare que la paix avec Israël est possible, mais seulement après la création d’un État de l’Autorité palestinienne le long des « frontières de 67 » (qui n’existent pas et avec « Jérusalem-Est » comme capitale (ce qui n’arrivera pas).
Cette déclaration a été faite en réponse aux affirmations de l’administration Biden selon lesquelles l’ouverture de l’espace aérien saoudien à tous les avions de ligne civils israéliens était un signe de réchauffement officiel des relations.
Le ministre saoudien des Affaires étrangères, Adel al-Jubeir, a mis fin à cette exagération de Biden et est allé encore plus loin dans une interview accordée vendredi dernier à Wolf Blitzer de CNN.
Al-Jubeir a déclaré à M. Blitzer que la normalisation des liens avec l’État juif était effectivement une « option stratégique », mais seulement après qu’Israël aura cédé la moitié de sa capitale et tous les territoires libérés en 1967 à l’Autorité palestinienne pour créer un nouveau pays arabe.
« Nous avons dit que l’Arabie saoudite soutient l’initiative de paix arabe. En fait, nous l’avons proposée, et nous avons dit clairement que la paix vient à la fin de ce processus, pas au début », a déclaré al-Jubeir à Blitzer.
« Nous avons clairement indiqué que nous devons avoir un processus, et ce processus doit inclure la mise en œuvre de l’initiative de paix arabe. Nous nous sommes engagés en faveur de l’implantation de deux États, avec un État palestinien sur les territoires occupés, avec Jérusalem-Est comme capitale – c’est notre exigence pour la paix. Cela n’a pas changé », a déclaré M. al-Jubeir.
« Nous avons clairement indiqué que la paix est possible, que la paix avec Israël est une option stratégique, mais il y a certaines exigences qui doivent être satisfaites avant que cela ne se produise. »
Le plan de paix de 2002 avancé par les Saoudiens offre des relations normalisées complètes avec les 22 membres de la Ligue arabe en échange de la remise par Israël de la moitié de sa capitale et de tous les territoires conquis par les Arabes et libérés en 1967, y compris les sections de la Judée et de la Samarie qui abritent aujourd’hui plus d’un demi-million d’Israéliens.
L’interview a été diffusée plusieurs heures après l’arrivée du président américain Joe Biden à Djeddah, où il a déclaré que la décision de Riyad d’ouvrir son espace aérien était la « première étape tangible » vers la normalisation des liens entre l’Arabie saoudite et Israël.
© Equipe de rédaction Israel247.org.
Source : https://www.jewishpress.com
Cette déclaration juste après le départ de Biden est probablement l’attitude officielle de l’Arabie Saoudite, même si ses dirigeants n’ont rien à faire des « Palestiniens ».
Il faut maintenir un état d’Israël fragile, et les accords d’Abraham n’ont un éventuel intérêt qu’avec des Etats-Unis forts qui soutiennent réellement Israël. Peut-être aux Midterms ? En attendant, on attend !
« Mon Dieu, gardez-moi de mes amis. Quant à mes ennemis, je m’en charge ! ».
Israël a rarement été aussi seul. Plus qu’en fin de mandat Obama. Et avec les problèmes grandissants avec la Russie.
Heureusement tout baigne en Israël avec les dirigeants qu’il faut !
L’an prochain à Jérusalem !
Gog et Magog cette année ?
Joe Biden prouve encore une fois son incompétence en affirmant à tort et à travers sans savoir de quoi il parle, Mr. Adel al-Jubeir fait son métier en rectifiant le tir au moyen d’une déclaration aussi prévisible que futile. Kol b’seder.