Olmert retournera-t-il dans la salle d’interrogatoire après avoir exprimé son soutien à ses concitoyens, Ehud Barak et Yair Golan, qui font l’objet d’une enquête de la police avant de décider s’ils vont ouvrir une enquête criminelle à leur encontre ?
L’ancien Premier ministre Ehud Olmert a rejoint l’ancien Premier ministre Ehud Barak et l’ancien chef d’état-major adjoint Yair Golan, qui ont appelé à intensifier la lutte contre le gouvernement et à recourir à l’agitation civile.
Dans une interview accordée à Raviv Drucker sur Channel 13, Olmert a justifié les propos controversés de Barak et Golan. Selon lui :
« Il y a ici une guerre sur l’épine dorsale de l’État d’Israël, sur les principes les plus fondamentaux de notre existence. Nous ne pouvons pas mener ce combat uniquement avec des propositions retenues, des propositions qui ne blessent pas le gouvernement. »
L’ancien Premier ministre a ajouté :
« La déclaration de Barak et de Yair Golan à Meri Tziri est absolument appropriée. Elle est justifiée, elle est vraie, elle est inévitable. »
Cette semaine, l’organisme créé par la police pour enquêter sur les incitations a commencé à examiner les déclarations d’Ehud Barak et de Yair Golan, pour savoir s’il y a lieu d’ouvrir une enquête criminelle à leur encontre pour suspicion d’incitation à la violence.
Venant d’Olmert, le sujet est plus aisé : on peut imaginer qu’un repris de justice appelle à violer les lois.
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