Selon les médias turcs, Ankara a informé le Hamas que ses « membres ayant des grades militaires ne resteront pas » dans le pays et « ne recevront pas d’assistance militaire ».
L’information n’a été ni confirmée ni démentie par Ankara.
La Turquie mène des négociations secrètes avec plusieurs pays de la région depuis environ un an et demi, a rapporté cette semaine le quotidien turc Hürriyet. Selon le journaliste Hande Firat, « les discussions les plus intenses ont eu lieu avec Israël, qui souhaite que les membres du Hamas soient expulsés » du pays.
Selon Firat, la Turquie a informé les dirigeants du Hamas que ses « membres ayant un grade militaire ne resteront pas en Turquie » et « ne recevront pas d’assistance militaire ».
Néanmoins, le ministre turc des Affaires étrangères, Mevlut Cavusoglu, a déclaré que même si Jérusalem et Ankara parviennent à un accord, « il ne changera pas sa politique à l’égard des Palestiniens » et le pays ne tournera pas le dos à son engagement en faveur d’un État palestinien.
Israël et la Turquie ont expulsé leurs ambassadeurs en 2018 après une brouille et les relations sont restées tendues, mais Ankara a pris des mesures pour raccommoder les liens régionaux, y compris avec Israël.
Le président Isaac Herzog devrait se rendre en Turquie à la mi-mars, le premier voyage de ce type depuis des années, ajoutant que les deux pays pourraient discuter de la coopération énergétique. Les deux dirigeants se sont entretenus au téléphone peu après l’élection de M. Herzog, ainsi qu’à plusieurs reprises par la suite.
La Turquie a accueilli plusieurs membres haut placés du Hamas au fil des ans, malgré le fait que l’organisation soit désignée comme un groupe terroriste par les États-Unis et les pays occidentaux. Le Telegraph a rapporté en 2020 que certains hauts responsables du Hamas avaient même obtenu la citoyenneté turque.
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Source : https://www.israelhayom.com
