Bien avant la restauration de l’État juif en 1948, dès le début du «Mouvement national juif» ①, les arabo-musulmans refusaient catégoriquement l’existence d’un État autonome constitué sur la base d’une religion différente de la leur, juive de surcroît !, au sein de ce qu’ils considèrent comme l’espace exclusif de «l’Ummah».
Ce refus d’une entité juive autonome s’enracine dans la tradition millénaire de l’islam qui ne conçoit la place des Juifs (et des autres minorités) qu’assignés à une condition de «dhimmis», parce que considérés comme ontologiquement inférieurs aux musulmans.
C’est pour quoi ces histoires de territoires prétendument «occupés» par Israël sont une fable entretenue par les États arabo-musulmans et par les idéologies qui lui ont fait allégeance en se soumettant au panislamisme, alors que la guerre que les musulmans font aux Juifs date de l’avènement de l’islam quand le peuple juif était déjà spolié de sa patrie.
L’on sait que depuis la destruction du Deuxième Temple de Jérusalem en 70 de l’EC., non seulement il y a toujours eu des Juifs qui ont vécu dans et autour de Jérusalem, Hébron, Tsfat, Tibériade et que des groupes de Juifs montaient régulièrement en Terre sainte malgré des conditions périlleuses, surtout sous l’égide de R. Juda Ha-Hasid en 1700, et même avant depuis des siècles.
Ce qui contredit la thèse selon laquelle le Sionisme a été une réaction à l’antisémitisme en Europe, ce qui certes y contribua, mais n’en fut pas à l’origine. Le Sionisme, c’est d’abord et autant un retour à la judéité avec des racines autrement plus profondes et correspond à la volonté intarissable des Juifs de vivre sur leur Terre promise : Eretz Israël !
Ce n’est donc pas tant le territoire d’un Etat confetti que représente l’Etat juif que les arabo-musulmans disputent aux Juifs, comme avant eux la chrétienté le fit, l’objectif est d’imposer une théologie de la substitution du judaïsme. La «Terre sainte» comme attribut du Peuple juif revêt une valeur symbolique qu’il faut pour l’islam impérativement s’approprier pour affirmer sa domination sur le «Dar al-islam» et le «Dar-al-‘Ahd» désignant les territoires qui, à un moment de l’histoire, en ont fait partie et où la «charia» était la loi musulmane imposée à tous. Cette question se pose singulièrement du fait que l’Etat d’Israël ne se situe ni Birobidjan, ni en Ouganda, mais au Proche-Orient qui se fonde sur la conquête antérieure et son arabisation par la dhimma (qui est le corollaire du «jihad», «guerre sainte») et de ce fait, l’existence d’Israël à l’intérieur du «Dar al-islam» est vécue comme un blasphème permanent et un état de honte devant la communauté mondiale.
Ce qu’impliquait la dhimmitisation des Juifs dans le monde musulman
Dans ce processus de dhimmitisation qui leur fut imposé, les Juifs qui vivaient en «Terre sainte» depuis toujours comme dans l’ensemble des terres conquises et occupées par l’islam à partir du VIIème siècle, ont été les plus méprisés de la population (parmi les «gens du Livre» «Ahl al-Kitab» désignant les Juifs et les Chrétiens). Ils étaient assignés à un statut d’avilissement, d’asservissement, tels des parias : c’est-à-dire de «dhimmi» ② en référence à «ahl adh-dhimma» (les gens dépendant de la dhimma) désignant les communautés ou les individus non-musulmans sous la domination musulmane.
Bat Ye’or a montré qu’il existe une dhimmitude théologique et politique qui s’exprime dans chaque sphère de la société musulmane dans ses rapports entretenus avec les non-musulmans. C’est spécifique à l’islam dans sa manière d’être en guerre, selon les circonstances, depuis son avènement, contre le judaïsme en particulier. C’en est devenu un habitus ethno-culturel qui est dans l’air que les musulmans respirent.
Dans la sphère arabo-musulmane, le Juif symbolise (toujours) la figure du sous-homme, du chien, du «kelb» en arabe (qui est un animal considéré comme impur dans l’islam) ③.
D’où ce cri de ralliement des arabo-musulmans que l’on entend à l’encontre des Juifs lors des émeutes en Israël (ou en même en France dans les banlieues islamisées) : «La Palestine est à nous, les Juifs sont nos chiens» («al-Yahoud klabna»). Expression qui a valeur de proclamation du droit d’humilier tout Juif, partout et toujours, parce que considéré comme un «dhimmi», un souffre-douleur.
Ou encore ce slogan qui rythme les manifestations musulmanes en Israël : «Khaybar, Khaybar, ya yahoud, jaych Mhammad sa yaaoud», signifiant : «Khaybar, Khaybar, ô Juifs, l’armée de Mahomet va revenir» (Khaybar faisant référence à une bataille qui avait opposé Mahomet et ses fidèles aux Juifs dans l’oasis de Khaybar). Ce qui est un véritable appel au meurtre de Juifs, au pogrom en plein Israël aujourd’hui encore, impunément, pas plus tard que lors de la commémoration du jour de Yom haSoah à Jérusalem par plus de 100.000 manifestants musulmans sur le Mont du Temple !
Il n’est pas vain de rappeler, succinctement, en quoi consistait le statut du Juif «dhimmitisé» qui a couvert plus d’un millénaire d’Histoire juive en terres d’islam et pour comprendre la nature de la relation des musulmans avec les Juifs.
Le terme de «dhimmi» : en langue arabe, signifie hypocritement «protégé», mais dans la réalité, désigne celui qui est asservi, humilié plutôt que protégé !
Dans ce contexte, trois options s’offraient alors aux non-musulmans :
- 1/ soit se convertir à l’islam ;
- 2/ soit ne pas se convertir à l’islam, mais être astreint à payer la «djizîa» (un quasi-racket) et être confiné à un statut de «dhimmi», c’est-à-dire de soumis et de paria ;
- 3/ soit la mort assurée à terme.
La tradition musulmane attribue au IIème calife omeyyade, Umar ben Abd al-Aziz (682-720), la paternité du «Pacte d’Omar» légiférant sur ce que devaient être les relations entre les «vrais croyants» (les musulmans) et les autres minorités. C’est-à-dire les monothéistes reconnus par l’islam comme adhérant à une «religion valide» (parce que monothéiste), c’est-à-dire les juifs et les chrétiens, et d’autre part, les polythéistes ne bénéficiant pas de cette reconnaissance. Tous étaient considérés comme des «mécréants» et des «mécroyants» en Allah avec des répercussions dans les domaines économique, juridique, religieux et social, des pratiques qui ont varié selon les pays du Maghreb ou du Moyen orient et selon les époques.
Le statut de dhimmi se traduisait dans les faits par le paiement de la «jizya» qui était un impôt-racket sous la menace d’emprisonnement, de conversion forcée, voire de mise en esclavage ou de mise à mort. D’une interdiction de posséder des terres. D’un assujettissement à des corvées dégradantes. D’une interdiction de construire ou de réparer des synagogues et d’une interdiction d’avoir des maisons ou des lieux de culte plus élevés que ceux des musulmans. D’une interdiction de porter des armes (à la différence des musulmans) et d’exercer une autorité sur des musulmans. D’une interdiction de posséder des serviteurs musulmans, d’une interdiction d’écrire en arabe, d’une obligation de porter des vêtements discriminatoires. D’une interdiction d’avoir des montures nobles (chevaux et mulets), d’une obligation de marcher courbé, à gauche (considéré comme impur par l’islam) et de baisser les yeux en croisant un musulman, même le plus ordinaire. D’accepter passivement les insultes, les crachats et les coups et subir des jets de pierres des musulmans (qui renvoie à jeter des cailloux sur la grande stèle symbolisant le Satan à La Mecque et qui est l’activité favorite des émeutiers en Israël). D’une interdiction de marcher chaussé. Les enfants juifs étaient exposés à être retirés à leurs familles pour être réduits à l’esclavage ou convertis à l’islam. Des rapts et viols de femmes juives et, enfin, le Juif devait rester confiné dans l’espace de son ghetto, etc.
L’islam, une religion de «tolérance et d’amour», nous dit-on …
Même si les Juifs qui ont vécu sous l’islam durant les siècles ont subi, relativement et comparativement, moins de persécutions que ceux qui vivaient sous le joug de l’Occident chrétien, ils endurèrent néanmoins des brimades, des discriminations et des humiliations, des pogroms et des massacres ici ou là selon l’humeur des caïds et de la population, c’est-à-dire partout où l’islam totalitaire visait à dissoudre et à phagocyter toutes les identités singulières, autres que celle imposée par l’islam. C’est ainsi que s’opéra un lent ethnocide de l’identité culturelle et cultuelle juive durant 13 siècles, jusqu’à ce que les puissances européennes aient pénétré dans ces contrées et aboli ce joug barbare.
De là à invoquer «les prétendus bienfaits de la conquête mahométane», c’est ce que certains juifs oublieux de ces méfaits historiques paraissent, selon le terme de Bat Yé’or, atteints du «syndrome du dhimmi» qui consiste à éprouver comme une nostalgie de cette idylle et chez qui, l’accoutumance à ce statut invalidant avait fini par faire que certains ont refoulé qu’ils étaient dhimmitisés au point d’en éprouver une sorte de nostalgie du «bon temps d’avant».
C’est tellement vrai, que hormis de rares exceptions, il n’y a plus de Juifs dans ces pays.
Qu’entendons-nous par «dhimmitisation» de l’État juif ?
La «dhimmitisation» est un processus pragmatique qui consiste, aujourd’hui, pour l’islam à défaut de pouvoir s’imposer directement par la guerre directe et l’entreprise militaire – le «jihad» -, de tenter par des stratégies, des ruses, des dissimulations et des mensonges (la «taqîya») et différents moyens violents de réaliser ses desseins impérialistes. C’est ainsi que dans cette entreprise d’extension de l’islam qui ne peut pas vaincre Israël par la guerre conventionnelle, Y. Arafat parlait de stratégie du «salami», ou de conquête par étapes comme on le vit lors des intifadas et comme à nouveau nous le voyons à l’œuvre.
Car l’Etat juif est (toujours) considéré comme un «État-dhimmi» par l’«Umma» qui prétend exercer son droit de créance.
C’est ce que Bernard Lewis postule lorsqu’il dit que c’est l’islam qui a fait des musulmans ce qu’ils sont et au nom de quoi ils cherchent à imposer partout leur domination en ne connaissant que le rapport de forces avec ceux qui leur résistent.
En Israël, particulièrement avec les actuels dirigeants politiques, et pour être objectif, même avec ceux qui les ont précédés à un autre niveau, que ces politiques soient ou non issus du monde arabo-musulman, ils agissent objectivement comme s’ils étaient dhimmitisés.
Ils agissent et réagissent, objectivement, aux yeux des islamistes dans une attitude de «soumission librement consentie» aux injonctions des arabo-islamistes, en cédant à leurs exigences, et en disant aux musulmans perçus inconsciemment comme d’anciens maîtres ce qu’ils veulent entendre.
Ces politiciens croient qu’en faisant des salamalecs, des compromissions, qu’en exprimant des marques d’apaisement aux leaders arabo-islamistes, qu’en se courbant face à ce que leurs ennemis déclarés exigent de l’Etat juif sans contrepartie, ces politiciens ne réalisent pas, ne peuvent pas ou ne veulent pas réaliser, qu’ils agissent comme des «eunuques politiques» impuissants. Ils ne font qu’augmenter le mépris et l’hostilité que l’ennemi musulman éprouve contre ceux qui se prosternent à leurs pieds qu’ils perçoivent comme faibles, pleutres et indignes.
Le monde musulman ne fonctionne pas mentalement comme l’Occident, c’est ce que certaines mentalités en Israël ignorent ou refusent de prendre en considération. Ceux qui sont au pouvoir n’ont pas intégré comment agissent les règles de fierté – à ne pas confondre avec la notion de «pride» qui s’affiche en Israël et en Occident en général -, d’honneur et de honte dans le monde musulman et pour qui, composer avec des dirigeants dépourvus de ces qualités ajoute au mépris qu’à leurs yeux ils méritent.
L’antijudaïsme musulman, violent, virulent et radical existe en Israël depuis toujours avec des intensités variables. Aujourd’hui il atteint un degré élevé sur l’échelle de gravité.
Ce n’est malheureusement pas nouveau, dans l’Etat d’Israël il y a des appels aux meurtres des Juifs qui ne sont pas sanctionnés de manière dissuasive par la justice comme cela devrait être. Ces appels induisent, incitent et poussent au passage à l’acte des bastonnades, des caillassages, des poignardages, des attaques à la voiture-bélier, des viols de femmes juives, des attentats meurtriers contre des Juifs, et il y a des quartiers ou des itinéraires, considérés comme périlleux pour les Juifs du fait des musulmans.
Voilà qui participe à dhimmitiser les Juifs dans leur État dans une nouvelle forme de persécution !
Les violences islamistes actuelles se passent dans un contexte de passivité des gouvernements successifs, bien qu’actuellement nous atteignions des sommets avec une coalition de tartuffes en place.
Ceci est la conséquence d’une dérive perverse du post-sionisme et de l’antisionisme, du wokisme infiltré dans l’appareil de l’Etat.
Ces mouvances grimées de «progressisme» avec une âme de marrane chérissant leurs chaînes cultivent la haine de leurs racines juives et en rejettent leur histoire nationale.
Elles agissent pour la déconstruction et le démembrement de l’Etat juif dans une volonté affichée de déjudaïser et de désioniser l’État d’Israël pour lui substituer une vague laïcité, assurément athéiste et antithéiste. Ces individus souhaitent être tout, sauf des Juifs pour être dans une attitude d’auto-soumission aux ennemis d’Israël, et les ennemis d’Israël le savent et en jouent !
Rappelons encore ce qui augurait d’une disposition à la «soumission librement consentie», du moins, perçue comme telle par la partie arabe lors de ces tractations-concessions :
- 1967 : La «Guerre des Six jours» provoquée par l’Égypte (qui perdit la Bande de Gaza et la péninsule du Sinaï), la Syrie (qui perdit le Plateau du Golan) et la Jordanie (qui perdit la Judée et Samarie et Jérusalem-Est qu’elle occupait), or chose incroyable, Jérusalem jusque-là interdite aux Juifs par les musulmans est libérée et, comme s’il fallait qu’Israël s’amende pour ne pas s’être laissé «jeter à la mer», Moshe Dayan, membre du Mapaï (parti de gauche), plutôt athée, solda Jérusalem au mufti de Jérusalem avec interdiction pour les Juifs d’y venir, ne serait-ce pour y prier !
- 1973 : La «Guerre de Kippour» est déclenchée par une large coalition (Arabie saoudite, Koweït, Maroc et Pakistan). Israël sort vainqueur de cette terrible confrontation, mais déjà s’immisce ce principe fallacieux («les territoires contre la paix») consistant à accorder une prime aux agresseurs : L’Égypte récupère la totalité du Sinaï !
- 1993, les désastreux «Accords d’Oslo» et même jeu de dupes agissant comme un «cheval de Troie» contre Israël qui doit céder à ceux qui l’ont agressé à plusieurs reprises une partie importante de la Judée et Samarie, Hébron, le Tombeau de Joseph (régulièrement pillé et vandalisé par les Arabes et l’accès des Juifs y est très limité et risqué). Dans les faits, les lieux saints juifs ont été bradés et abandonnés et les droits des Juifs à venir sur le Mont du Temple, des plus limités, voire confisqués.
Dans la logique du jihad – de la guerre arabo-musulmane – et dans le code d’honneur qui lui est attaché, il y a un gagnant et un perdant, c’est au perdant de s’incliner et de payer le prix de sa défaite. Or, c’est le gagnant, Israël, qui paie pour ses victoires et renonce à son honneur.
- Dans la même logique, il y a les autres marques de soumission actuelles : les arabo-musulmans provoquent des émeutes sur le Mont du Temple ? Ce sont les Juifs qui en sont Juifs responsables !
- L’Etat d’Israël essaie modérément de contenir ces émeutes ? La Liste arabe unie, avec laquelle cette coalition au pouvoir pactise pour se maintenir au pouvoir prévient qu’elle gelait sa participation à la coalition en signe de protestation !
- Les arabo-musulmans transforment leurs mosquées sur le Mont du Temple en camp retranché et en dépôt de pierres à jeter sur les forces de l’ordre et les fidèles juifs ? C’est la faute aux «extrémistes juifs» !
- La Jordanie qui ne se contente pas d’insulter et de pousser au crime les émeutiers musulmans, a l’outrecuidance de demander auprès des États-Unis de soutenir un renforcement de sa mainmise sur la Mont du Temple et de réduire au strict minimum les prérogatives d’Israël sur le lieu le plus sacré du peuple juif !
- Les arabo-musulmans organisent des émeutes sur le Mont du Temple ? Pas de problème, le ministre de la Diaspora, Nahman Shay (Avoda) attribue aux Juifs la cause de ces désordres et Yaïr Lapid décrète que les Juifs ne seront pas autorisés à prier sur le Mont du Temple !
Qui ose encore parler de «Jérusalem, capitale d’Israël une et indivisible» alors que les Arabes y imposent leur loi ?!
Tout cela correspond, dans la réalité, à des degrés différents, à une véritable opération de découpe d’Eretz Israël avec le consentement des différents gouvernements israéliens.
Telle est la litanie des lâchetés, des renoncements, des abandons des politiciens actuels d’Eretz Israël !
Mais certains rétorquerons que tous les musulmans ne veulent pas tuer les Juifs, mais la réalité est que tous ceux qui appellent à tuer les Juifs et tuent des Juifs sont musulmans !
D’aucuns rétorqueront qu’il doit bien y avoir des musulmans plus «modérés», civilisés, et il y en a sûrement, qui ne se reconnaissent pas dans ces manifestations barbares et violentes menées au nom de l’islam auxquelles nous assistons en ce moment.
Mais particulièrement en Israël, on n’en voit pas et on n’en entend pas qui se désolidarisent des attentats islamistes ou des manifestations de haine antijuive …
A croire qu’ils sont eux-mêmes les otages de l’Umma et qu’ils ne diront ni ne feront rien, publiquement, pour manifester leurs condamnations.
La violence arabo-musulmane s’amplifie, elle dégénère et prend des proportions qui risquent, à terme, de faire chanceler l’État hébreu et d’agir comme signal d’incitation pour les arabo-musulmans pour renforcer leurs violences contre les Juifs.
Eretz Israël a été restauré pour être une société ouverte et pour permettre aux Juifs, aux prix du sang et des larmes, de vivre comme un peuple libre permettant l’émergence d’un «homme juif nouveau», fort et libre dans son âme, fier et héroïque comme il ne put l’être tout le temps lorsqu’il était asservi. Il fallait lutter contre cette image du juif dégradée qui s’était développée pendant des siècles par le vécu traumatique des judéités des ghettos d’Europe orientale et de ceux du monde arabo-musulman.
Or, nous voyons à l’œuvre depuis quelques années et en accéléré avec l’actuelle coalition au pouvoir des dérives qui portent atteinte à la pérennité de l’État d’Israël et à la sécurité du Peuple juif sur sa terre.
Tout cela participe à installer un processus de dhimmitisation de l’Etat juif, par ignorance parfois de la mentalité arabo-musulmane, ou par refus de savoir ce qu’elle est en réalité.
Il va bien falloir que le peuple d’Israël réagisse et prenne son destin en main !
①«Les Vrais protocoles des Sages de Sion», Jonathan-Simon Sellem, Broché, 2020.
②«L’exclusion des Juifs des pays arabes, Aux sources du conflit israélo-arabe, Le facteur dhimmi dans l’exode des Juifs des pays arabes», Bat Yeor, p.33 à 60. Revue Pardès 34/2003.
Voir aussi «le dhimmi», Bat Ye’or, Les provinciales, 2017.
Et «Le Monde sépharade» sous la direction de Shmuel TRIGANO, Tomes I & II, Seuil, 2006.
③ «Histoire de chiens, la Dhimmitude dans le conflit israélo-palestinien», Nathan Weinstock, Mille et une nuits, 2004.
© Schlomo Goren pour Israël 24/7.org. Diplômé en sociologie, en Sciences de l’Education et en psychologie. A exercé de nombreuses années en France comme Intervenant indépendant dans tous les secteurs (éducatifs, prisons, psychiatrie, etc.) sur les problèmes de violence.