Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou s’est prononcé contre le « mini-accord » entre les États-Unis et l’Iran, un accord verbal qui permettrait au régime iranien de s’arrêter juste avant de développer une arme nucléaire.
Les critiques suggèrent que ce « mini-accord » vise davantage à stimuler la candidature à la réélection du président américain, Joe Biden, qu’à obtenir un résultat au Moyen-Orient. En 2018, le président Donald Trump s’est retiré de l’accord initial, conclu par le président Barack Obama, en faisant remarquer qu’il avait permis à l’Iran de devenir une puissance nucléaire tout en accordant au régime un allègement des sanctions et de l’argent.
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La situation en Israël et au Moyen-Orient se détériore, et Biden n’y fait pas attention
Les tensions augmentent en Israël, l’Iran poursuit son programme nucléaire et la Chine consolide son pouvoir au Moyen-Orient – érodant ainsi l’influence américaine tandis que l’Administration Biden vacille et qu’un nouvel ordre mondial émerge.
Tard hier soir (le 18 juin), le Département d’État américain a publié un communiqué de presse indiquant que l’Administration Biden « est profondément troublée par la décision annoncée du gouvernement israélien de faire avancer la planification de plus de 4 000 unités de colonisation sur la Rive gauche du Jourdain ».
Cette déclaration intervient après que le cabinet israélien a approuvé une résolution visant à accélérer le processus d’approbation de la construction de nouvelles colonies en Judée-Samarie, ce qui a incité les responsables falestiniens à annuler une réunion économique prévue avec Israël.
Un fonctionnaire des Nations unies et d’autres ont publiquement condamné ce geste d’«expansion» du territoire israélien.
Un communiqué de presse du gouvernement turc a expliqué que « les mesures prises par le gouvernement israélien, qui portent gravement atteinte aux fondements d’une paix permanente et vont totalement à l’encontre du droit international et des paramètres établis par les Nations unies, sont inacceptables ».
Tôt ce matin, Al-Jazeera a rapporté que l’armée israélienne a effectué un raid sur un camp de réfugiés dans la ville de Jénine en Judée-Samarie, tuant trois Palestiniens et en blessant au moins 29. En l’espace de quelques heures, le bilan s’est alourdi à 91 blessés et 5 morts.
L’armée israélienne a confirmé que sept soldats avaient été blessés lors du raid, et une vidéo émergente la montre attaquant des civils et des journalistes près d’un hôpital. Il est à noter que les médias régionaux et internationaux ont souvent falsifié leurs rapports sur les opérations israéliennes. (…)
Selon un récent article d’opinion, l’Administration Biden est sur le point de conclure un accord avec l’Iran qui permettrait à la République islamique de recevoir plus de 20 milliards de dollars en échange d’une réduction de l’enrichissement de l’uranium.
Toutefois, afin d’éviter le contrôle du Congrès tout en progressant, l’accord restera très certainement officieux.
« Je ne dis pas qu’il doit être non coordonné », a récemment averti Tess Bridgeman, une ex-conseillère de l’Administration Obama, « mais quelque chose qui est écrit sur un bout de papier pour que toutes les parties essaient de le mettre en œuvre est une recette pour que le Congrès rende cela impossible ». (…)
Alors que le secrétaire d’État Anthony Blinken célèbre ouvertement les échanges « de peuple à peuple » lors de sa récente visite aux dirigeants communistes chinois, le président Xi Jinping est impatient de prendre le contrôle des efforts diplomatiques au Moyen-Orient, qui étaient autrefois la marque de l’influence américaine.
Lors d’une récente rencontre avec le président falestinien Mahmoud Abbas, le président Xi a annoncé un « partenariat stratégique » qui constitue « une étape importante dans les relations bilatérales, qui s’appuie sur les réalisations passées et annonce un avenir plus radieux« .
Ce n’est pas rien.
La Chine accueille le président palestinien Mahmoud Abbas pour annoncer un partenariat stratégique.
Xi Jinping veut réparer les dégâts causés par les États-Unis et Israël.
Quel que soit le degré de « trouble » ressenti par l’Administration américaine actuelle, l’ex-ambassadeur de Donald Trump en Israël, David Friedman, estime que Joe Biden envoie un message « dangereux et très contre-productif » au monde entier.
David Friedman a dénoncé le refus du président Joe Biden de rencontrer le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu. (DavidM_Friedman, https://t.co/AqApIqO6nl )
Bien que le principal diplomate du Département d’État pour le Moyen-Orient doive rencontrer des responsables de la région aujourd’hui, il n’est pas certain que l’Administration Biden soit capable ou désireuse de faire ce qu’il faut pour maintenir l’influence américaine et garantir la paix au Moyen-Orient.
Sources :
https://www.thegatewaypundit.com/2023/06/situation-israel-middle-east-deteriorating-biden-asleep-wheel/
https://www.breitbart.com/middle-east/2023/06/18/netanyahu-opposes-mini-deal-with-iran-says-it-will-not-prevent-nukes/ )
Traduction par Magali Marc de l’article de Shawn Bradley Witzemann, paru sur le site de The Gateway Pundit, le 19 juin.