La rapporteuse spéciale du Conseil des droits de l’homme des Nations unies, rattrapée par ses messages antisémites

Israël et les États-Unis ont fustigé mercredi l’envoyée des Nations unies Francesca Albanese pour des déclarations antisémites qu’elle a faites en 2014 et qui ont récemment refait surface.

Albanese, rapporteuse spécial du Conseil des droits de l’homme des Nations unies sur la situation des droits de l’homme dans le territoire disputés, a affirmé que le « lobby juif » contrôlait les États-Unis et a comparé les Israéliens aux nazis.

Elle a également exprimé ses sympathies envers des organisations terroristes, rejeté les problèmes de sécurité d’Israël et accusé l’État juif de crimes de guerre potentiels, selon le Times of Israel, qui a révélé l’histoire mercredi.

« L’antisémitisme est une malice persistante qui infecte le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies depuis bien trop longtemps. Les commentaires faits par la rapporteuse spéciale de l’ONU Francesca Albanese qui ont fait surface aujourd’hui sont une autre tache sur la crédibilité de cet organisme, et un autre exemple de l’impunité qui existe aujourd’hui concernant l’antisémitisme et les commentaires antisémites faits par les fonctionnaires de l’ONU », a déclaré la mission israélienne auprès de l’ONU à Genève dans un communiqué. « Il est grand temps que les Nations Unies prennent des mesures concrètes pour lutter contre l’antisémitisme systémique au sein du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies et de ses mécanismes. L’absence de responsabilité et l’impunité pour les commentaires faits par les fonctionnaires de l’ONU ne font que légitimer l’antisémitisme et mettre en danger le peuple juif », ajoute la déclaration.

La représentante permanente des États-Unis auprès du Conseil des droits de l’homme de l’ONU, l’ambassadrice Michèle Taylor, a également dénoncé Mme Albanese, en écrivant sur Twitter :

« Nous sommes consternés par les remarques antisémites récemment découvertes sur les médias sociaux, faites par un rapporteur spécial des droits de l’homme de l’ONU avant de prendre ses fonctions. Les références au ‘Lobby juif’ sont un trope séculaire ; ceci est scandaleux, inapproprié, corrosif, et dégrade la valeur de l’ONU. »

Deborah Lipstadt, l’envoyée spéciale des États-Unis pour surveiller et combattre l’antisémitisme, a également écrit sur Twitter :

« Une rhétorique antisémite aussi flagrante – en particulier lorsqu’il s’agit d’un phénomène bien ancré – est tout simplement inacceptable. Elle porte gravement atteinte à la crédibilité du rapporteur spécial des Nations unies pour les droits de l’homme qui traite de la question des droits de l’homme dans le contexte d’Israël et des territoires palestiniens. »

Albanese dit regretter ses mots maladroits, sauf que…

• Sur Facebook le 31 juillet 2014 Albanase écrivait :

« L’Amérique et l’Europe, l’une subjuguée par le lobby juif, et l’autre par le sentiment de culpabilité de l’Holocauste, restent sur la touche et continuent de condamner les opprimés – les Palestiniens – qui se défendent avec les seuls moyens dont ils disposent… au lieu de mettre Israël face à ses responsabilités en matière de droit international. »

• Le mois dernier, Albanese a pris la parole lors d’une conférence à Gaza à laquelle participaient des membres de haut rang des groupes terroristes désignés par les États-Unis, l’ONU et l’Union européenne, à savoir le Hamas et le Jihad islamique palestinien.
  
  Dans son discours, traduit en arabe en temps réel, Mme Albanese a déclaré à la foule :

« Vous avez le droit de résister à cette occupation [israélienne]. »

• Dans une interview accordée le 9 juin au magazine italien Altreconomia, M. Albanese a affirmé :

« Israël dit que ‘résistance égale terrorisme‘« ‘, mais une occupation exige la violence et génère la violence », ajoutant que « les Palestiniens n’ont pas d’autre possibilité de dissidence que la violence ».

• Albanese a également réitéré les accusations de longue date d’apartheid israélien et a suggéré que les Israéliens possédant une double nationalité puissent être jugés pour des crimes dans le pays de leur citoyenneté secondaire s’ils vivent à Jérusalem-Est, en Judée et en Samarie, ou dans tout autre endroit considéré comme « territoire palestinien occupé ».
• Albanese, qui est avocate, a également déclaré à une chaîne de télévision nationale italienne en mai :

« la violence palestinienne est inévitable parce que le droit à l’existence du peuple palestinien a été nié pendant 55 ans – presque trois générations ».

Des mensonges, des contrevérités, des propos conspirationnistes, de la haine antisémite, et de l’ignorance. Et regardez sa tête, charmante et charmeuse : comment imaginer qu’elle cache ce cancer antisémite ? On lui donnerait le bon Dieu sans confession…

© Jean-Patrick Grumberg pour Israël 24/7.org

Source : jns.org