Au cours du week-end, la police a arrêté un groupe criminel soupçonné d’une série d’incendies criminels de bus dans le nord d’Israël. L’enquête estime que ces incendies criminels étaient des actes d’intimidation à l’encontre d’hommes d’affaires qui ne voulaient pas payer un tribut à des racketteurs pour des « services de protection ». Les suspects ont été arrêtés alors qu’ils étaient en route pour un nouvel incendie criminel.
Vendredi soir, la police a arrêté une voiture avec trois suspects, qui, selon les informations opérationnelles, se dirigeait vers une autre « affaire ». Les personnes arrêtées, des résidents de Tuba-Zangaria, âgés d’une vingtaine d’années, avaient tout l’arsenal nécessaire dans la voiture, notamment des torches improvisées, du liquide inflammable, des outils de surveillance et de piratage, des lampes de poche, de fausses plaques d’immatriculation, des gants et des vêtements de rechange.
Après avoir interrogé les personnes arrêtées, la police a fait une descente sur plusieurs sites à Tuba-Zangaria et Sakhnin, où elle a arrêté huit autres personnes soupçonnées d’être impliquées dans l’incendie. En tout, onze Arabes-Israéliens ont été appréhendés.
Selon le dossier, les détenus étaient impliqués dans l’incendie de bus à Safed (où 18 bus ont brûlé), Kiryat Shmona (où 7 bus ont brûlé) et dans un certain nombre d’autres implantations dans le nord d’Israël le mois dernier. L’enquête estime que les jeunes travaillaient pour une organisation criminelle qui extorque des frais de parrainage à des hommes d’affaires du nord sous couvert d’activités de sécurité.
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