«Israël doit avoir des frontières défendables, du Jourdain à la mer, car la division d’un petit territoire qui rapproche des ennemis irréconciliables est une invitation à un conflit perpétuel». Bat Yé’or.
Pour cela, il faudrait que les dirigeants d’Israël aient suffisamment de courage de déclarer tout haut ce qu’ils pensent tout bas, et qui ne cesse de leur causer mille souffrances et douleurs, mille guerres et conflits. Il est inutile de se leurrer davantage, ou de croire que la solution miracle serait la création d’un État palestinien sur les lignes d’armistice de 1948 ou de 1967… La cause est évidente, inutile de fermer les yeux et croire encore au Père Noël.
Deux peuples qui ne peuvent pas vivre ensemble. Deux cultures antithétiques, deux religions incompatibles et une soif maladive d’exterminer le juif, qu’importe où il se trouve.
Les accords d’Oslo ont été la catastrophe la plus pénible de l’État d’Israël. Ignorer le problème et la réalité sur le terrain concernant ces deux peuples et leurs caractéristiques ne ferait qu’accentuer le mal et l’approfondir.
La Palestine, de son véritable nom Israël/Judée – morceau de terre tant disputé qui fait la une dans tous les journaux et les médias, qui fait tant parler d’elle, et qui préoccupe tous ceux qui veulent nous faire croire qu’ils s’inquiètent de l’avenir des palestiniens… alors qu’en fait, c’est l’arnaque du siècle.
Tout d’abord il faut savoir qu’il existe plusieurs Palestine :
- Celle qui occupe le plus grand territoire (77% de la Palestine mandataire soit 92 300 km²) et qui s’appelle la Jordanie,
- celle de la Bande Gaza (principalement occupée par des Égyptiens),
- celle de la Judée et Samarie (où siège l’OLP- Organisation pour la libération de la Palestine), et enfin
- Celle des Israéliens avec ses 20 770 km² et ses 20% d’Arabo-Israéliens.
Pour tous ceux qui ne connaissent pas l’histoire, il est temps de se débarrasser de tous les mythes, des mensonges, des substitutions, des falsifications et de faire un reset afin d’obtenir, l’image complète.
Les clefs du Moyen-Orient nous disent : La Palestine mandataire – Le 25 avril 1920, la conférence de San Remo, après avoir décidé que les territoires arabophones de l’Empire ottoman, partie des Empires centraux défaits au cours de la Première Guerre mondiale, ne seraient pas restitués à la Turquie, adopte une résolution attribuant au Royaume-Uni un mandat sur la Palestine. Cette dernière définition pourrait être celle de la Palestine pendant la guerre, car la Grande-Bretagne souhaite parachever la cohésion spatiale de son empire en pénétrant (donc en divisant) l’espace syrien, et surtout le débouché méridional de la Syrie pour mieux relier l’Egypte à l’Inde, et la Mésopotamie à la Méditerranée par le biais du chemin de fer avec le port de Haïfa pour tête de ligne.
Donc les intérêts des puissances, sous toutes les décisions, dérivent de leurs besoins.
Les futurs mandats sur la Palestine et la Mésopotamie reviennent à l’Angleterre, celui de la Syrie amputée de Mossoul à la France. C’est en fin de compte un échange de bons procédés conclu entre les deux grandes puissances européennes. La France obtient les eaux du Litani pour le Liban, la Grande-Bretagne le pétrole mésopotamien.
Les frontières de la Palestine furent souvent conçues sans existence collective, mais essentiellement de manière individuelle : une frontière méridionale avec l’Egypte, une frontière septentrionale avec le Liban, une frontière orientale avec la Syrie et la Transjordanie (ou la Jordanie à partir de mars 1946). Cette manière d’apprécier l’enveloppe palestinienne peut nous amener à faire un essai de classification des frontières, classification qui serait utile pour définir la Palestine elle-même et qui montrerait ainsi qu’il est possible de définir un espace par ses marges, un territoire par ses limites, un Etat par ses frontières.
La frontière méridionale avec l’Égypte est une frontière de la bédouinité. La frontière orientale avec la Jordanie et la Syrie est une frontière de l’arabité et de la levantinité. La frontière septentrionale avec le Liban est une frontière hydrographique.
Cette typologie des frontières permet d’obtenir une définition de la Palestine au fur et à mesure de son évolution dans la première moitié du XXe siècle et jusqu’à sa fixation avec la création de l’État d’Israël. La Palestine est ainsi une terre de rencontres entre des nomades (arabes et bédouins) et des sédentaires (des juifs), entre des Orientaux (arabes) et des Occidentaux (juifs), et entre l’aridité et l’eau. Nous pouvons alors parler de paysage mosaïque (territoire métissé, pourrions-nous même dire) puisque c’est une succession de différentes lectures à plusieurs échelles qui permet finalement d’avoir une vision complète de la Palestine.
Enfin, les frontières furent confrontées à une destinée nouvelle qui s’ouvrit avec les premiers plans de partage pour se clore lors du plan de partage définitif de l’ONU en 1947. Elles s’inscrivent dans une nouvelle perception de ce que pourrait être la Palestine, à savoir deux États indépendants l’un de l’autre. Mais la Palestine comme État unique est un État inachevé, en revanche la Palestine comme un ensemble d’unités politiques distinctes fut une réalisation concrétisée avec la déclaration d’indépendance de l’État d’Israël en mai 1948, et l’absence (?) d’État indépendant pour les Arabes de Palestine – Et c’est l’arnaque – La Jordanie est l’État arabe de Palestine, les Britanniques scindent la région en deux parties séparées par le Jourdain : la Palestine mandataire à l’Ouest du Jourdain incluant un «foyer national juif» et, à l’Est du Jourdain l’«Emirat hachémite de Transjordanie – Jordanie» dite la Palestine Est (Eastern Palestine en anglais). La Jordanie est donc le pays arabe du partage de l’ONU de la Palestine.
Qui sont les Palestiniens ? Des Arabes qui se sont écoulés dans les principales agglomérations de juifs pour des raisons économiques. Ils étaient majoritairement des Arabes, des nomades apatrides.
Le terme palestinien a été créé dans le but de torpiller les revendications des juifs d’Israël. Point Final – merci à l’ingéniosité russe.
Mais même cela importe peu… Ce qui importe en réalité c’est la convoitise de s’emparer de cette frange de terrain pour l’amalgamer à l’Égypte, à la Syrie et tout nouvellement à la Jordanie, peuplée en principe d’Arabes de Palestine, prétendus être des réfugiés palestiniens, sur leurs terres.
D’où toutes les guerres, de 1948, 1955, 1967 et finalement 1973. Les Arabes veulent un nettoyage ethnique de tous les juifs d’Israël/Palestine.
Et pas seulement eux. Les puissances ont aussi leur mot à dire, et ils nous le font savoir à travers leur financement des Arabes de Palestine, leur support indéfectible à l’ONU… et partout ailleurs.
Cessons donc cette comédie, et admettons que le monde occidental a joué le rôle du traître pour plaire aux Arabes de tout bord, aux dépens d’Israël.
Si Israël veut survivre, il faut qu’il sache s’affirmer sans tergiverser, qu’il déclare tout haut qu’un État palestinien existe déjà en Jordanie.
Un État palestinien, hormis celui de la Jordanie, n’est rien d’autre qu’un moyen de perpétuer un conflit mortifère, qui moissonnera tant de vies juives que celles de ces Arabes auxquels on a vendu l’illusion de l’anéantissement des juifs et d’Israël…
Israël ne peut ni ne doit, succomber aux manigances occidentales et/ou saoudiennes.
Am Israël Hay.
© Therese Zrihen-Dvir, repris de son blog