La messe est dite : Yair Lapid tourne le dos à Israël et boycotte en fanfare la cérémonie du Jour de l’Indépendance

Yair Lapid, avant et maintenant

Il se dit que lorsque Benjamin Netanyahou a quitté ses fonctions en 2021, et que le duo Bennet/Lapid a assumé la fonction de Premier ministre en alternance, Bibi aurait laissé un message rédigé à la main sur le bureau ministériel, avec ces mots : « I’ll be back » (je reviendrai). Lapid ayant goûté pendant quelques mois au pouvoir qu’il convoite depuis toujours, il n’a probablement pas apprécié. Surtout que quelques mois plus tard, le présage de Bibi se réalisait.

Avec vengeance, c’est un Lapid qui ne digère pas son échec, qui ne supporte pas la victoire de son ennemi, qui vient de refuser d’assister à la cérémonie d’allumage des flambeaux à l’occasion de la fête de l’indépendance, événement auquel le Likoud lui pourtant a tendu la main.

Ce jeudi matin, il a déclaré qu’il avait décidé de laisser sa chaise vide lors de la cérémonie traditionnelle.

Les raisons qu’il invoque – il vaut mieux entendre ça qu’être sourd – sont un tissu de mensonges, d’incitation à la haine, de corruption morale, d’antisionisme et de haine de soi. Selon Lapid, le gouvernement aurait transformé l’événement en « spectacle politique », des mots en totale contradiction avec la réalité.

La preuve : le ministre de la Défense, Yoav Gallant, a envoyé aujourd’hui jeudi une lettre au président de la Knesset, Amir Ohana, et au secrétaire du cabinet, Yossi Fox, leur demandant de transmettre un message à tous les ministres de la coalition et à tous les membres de la Knesset avant les cérémonies, leur demandant de s’abstenir de faire toute déclaration politique dans leurs discours.

Lapid utilise le mécanisme de la projection

La projection est un mécanisme psychologique de défense, dans lequel une personne attribue ses propres pensées, émotions ou comportements indésirables à quelqu’un d’autre.

Lapid affirme, en désignant la ministre Regev, qui dirige la cérémonie : « Je ne participe pas aux spectacles de propagande du gouvernement ».

Un Lapid rongé par le ressentiment, qui ne peut mettre de côté sa haine et sa jalousie l’espace du moment de célébration du 75e anniversaire du seul Etat au monde dont l’existence est mise en cause dans les instances internationales, et jusqu’à l’Assemblée nationale française ; un politicien de premier plan incapable de faire passer l’Etat juif avant lui ; un homme indifférent au risque, par son seul comportement, d’endommager l’image d’Israël à l’étranger, alors que la presse mondiale est aux aguets pour épingler Israël en train de faire quelque chose de travers ; voilà qui renforce le doute : Lapid veut-il servir le pays où satisfaire sa soif de pouvoir ? Il donne aux ennemis d’Israël les arguments pour le calomnier, et prétend le protéger de ses ennemis ?

Lapid brandit le drapeau israélien lors des manifestations, et le piétine pour le 75e anniversaire.

© Jean-Patrick Grumberg pour Israël 24 7.org


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