La loi sur le « Fonds Arnona », destinée à faire baisser le prix de l’immobilier, adoptée à la majorité

Bezalel Smotrich à la Manifestation du million, Jérusalem

Lundi soir, tard dans la nuit, la commission législative de la Knesset a adopté par 8 voix sur 10 la loi sur le « fonds arnona », en raison de laquelle les municipalités de nombreuses villes ont décrété une grève communale jusqu’à jeudi. 2 000 amendements ont été rejetés. Bezalel Smotrich a remercié Chaim Bibes.

Après que la loi controversée a été approuvée en deuxième et troisième lectures, elle a été intégrée à la loi sur les implantations économiques et sera soumise à la plénière de la Knesset la semaine prochaine pour approbation finale.

Avant le vote, le ministre des Finances Bezalel Smotrich s’est excusé « au nom du peuple d’Israël » pour ses remarques acerbes lors du débat – c’est devenu sa marque de fabrique : il fait des déclarations maladroites ou répréhensibles, s’en rend compte plus tard, et s’excuse – et a commencé à féliciter les initiateurs de la loi et à embrasser les membres de la coalition avant même que la loi ne soit adoptée. Le ministre des Finances a même remercié le président du Centre des gouvernements locaux, Chaim Bibs, qui était pourtant farouchement opposé à la loi.

« La discussion avec lui a permis d’améliorer cette loi. Je comprends que plusieurs chefs de collectivités locales aient fait pression sur lui pour qu’il s’y oppose, mais il a été un partenaire à part entière dans l’élaboration de cette loi », a déclaré Smotrich.

Le centre de gouvernement local a précisé que la grève se poursuivra jusqu’à jeudi, mais qu’elle n’affectera pas le système éducatif.

« Nous agissons ainsi pour ne pas nuire aux parents et aux enfants. Nous ne permettrons pas qu’ils soient pris en otage par le ministre des Finances », ont déclaré les représentants de l’organisation, ce qui est assez fort de café : c’est eux qui déclenchent une grève, et qui accusent le gouvernement d’être responsables de la grève !

Ils ont toutefois souligné qu’ils allaient intensifier les mesures de protestation : gel des travaux des commissions de planification, suspension des permis de construire et des accords sur la construction de logements dont les infrastructures sont financées par l’État – ce qui bloquera toute possibilité de baisse des prix de l’immobilier. Les décisions ont été prises à l’issue d’une réunion des maires, auxquels se sont joints les chefs des conseils locaux arabes qui ont soutenu la lutte.

Et boum ! L’opposition menace de contester la loi devant la Haute cour, qui sera une fois de plus celui qui décide pour le pays, de manière totalement anti-démocratique.

© Equipe de rédaction Israel247.org.

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