L’hostilité d’Argeman, et les propos délirants de Ya’alon et Olmert à l’égard de Netanyahu nuit au camp de la gauche et sert en réalité les intérêts des adversaires qu’ils combattent.
Les menaces d’Argeman, les propos incohérents d’Olmert et les accusations mensongères de Ya’alon ne font pas que dégrader le niveau du débat, ils détournent également l’attention des critiques légitimes qui peuvent et doivent être formulées contre le gouvernement, ce qui est l’exercice d’une saine démocratie.
Cette dynamique crée une situation où les arguments substantiels contre Netanyahu sont éclipsés par des basses attaques personnelles.
Au lieu de concentrer leurs efforts sur des problématiques pertinentes et des contestations fondées, ces personnalités politiques de second rang, mais que les médias mettent en avant pour donner à croire qu’ils comptent bien plus, choisissent de recourir à des méthodes qui affaiblissent leur propre camp déjà largement minoritaire. Ainsi, plutôt que de renforcer une opposition cohérente et nécessaire à la dynamique politique, ils amoindrissent l’impact des préoccupations de la minorité israélienne concernant la coalition au pouvoir et ne relayent pas leurs revendications.
Il serait plus efficace de recentrer le débat sur des enjeux concrets, et il n’en manque pas, pour établir une critique efficace et constructive, et qu’ils se conduisent comme une opposition productive de propositions et d’une doctrine adaptée à la situation nouvelle.
Le Hamas est en voie d’être expulsé de Gaza ; le Hezbollah est très affaibli ; la route terroriste de l’Iran vers le Liban a été coupée en Syrie ; une approche révolutionnaire a été élaborée pour les Druzes de Syrie ; l’installation durable de Tsahal dans les points stratégiques au Sud-Liban a été confirmée ; la dynamique pro-israélienne de l’administration Trump est en mouvement rapide ; les têtes progressistes de l’Etat profond israélien sont en train de tomber – cela a commencé par Tsahal et le chef de la police, cela s’étend au Shin Bet et à la conseillère juridique du gouvernement ; les Israéliens de gauche sont désormais hostile à la création d’un Etat palestinien en Judée-Samarie et à Gaza ; un nouvel ordre mondial se profile à l’horizon ; et tout ce qu’ils trouvent à dire, ce sont des attaques personnelles contre le Premier ministre israélien !
On aurait envie de leur dire : « recalé, peut mieux faire ».
© Jean-Patrick Grumberg pour Israël 24 7.org