« La haine la plus longue »

Boycott - BDS

Le racisme et la haine des juifs s’expriment en permanence, sous des modalités qui évoluent, avec des spécificités liées à l’histoire, à la structure socio-politique ou à la culture de chaque pays.

La haine des juifs, « la haine la plus longue » selon Robert Wistrich, remonte à l’Antiquité : unique, elle a été religieuse avant d’être raciale.

Les récits antisémites ont pris la forme d’un conflit entre une nouvelle secte qui reconnaissait Jésus comme le Messie et les Juifs qui le rejetaient, et se sont ancrés dans la culture occidentale, suite à la diffusion de calomnies de meurtre rituel. Et ils ont survécu comme une formule à appliquer à n’importe quelle époque.

Après la chute de l’empire ottoman et la déclaration Balfour en faveur d’un état juif, l’islamo-nazisme a pris le pas, le racisme et l’antisémitisme s’enchevêtrant, suivi de l’islamo-gauchisme, après le rétablissement de l’état juif, à la fin de la 2ème guerre mondiale.

Aujourd’hui le thème progresse, notamment au sein de minorités de couleur : n’étant plus discriminés, les juifs sont des « Blancs » à qui s’applique le concept de « blanchité » et qui participeraient à la discrimination de non-Blancs – ce qui revient à minimiser la Shoah.

Cependant, de plus, les mêmes calomnies, mensonges et déformations des faits concernant le débat israélo-palestinien sont présentés à un public plus jeune et impressionnable, les écoliers.

Ainsi par exemple, en plus de ce qu’on enseigne dans l’école arabe ou coranique de nombreux pays, la commission scolaire de Newark, dans le New Jersey, a inclus un livre anti-israélien dans sa liste de lecture obligatoire. Le livre dépeint les Israéliens comme une force malveillante, brutale et militariste qui contraint la vie du jeune protagoniste de ce livre d’une manière cruelle. L’Israélien y est décrit comme l’ennemi, un occupant, voire un animal.

Le livre omet de dire que les terroristes du Hamas ont lancé plus de 25 000 roquettes et mortiers sur les villes du sud d’Israël dans le but exprès d’assassiner des Juifs, sans parler des attaques terroristes aléatoires contre des civils israéliens par des terroristes individuels armés de fusils, de couteaux et d’explosifs en Israël même et en Cisjordanie.

Lorsque les enseignants se considèrent comme des agents du changement social et se sentent autorisés à promouvoir une idéologie radicale et progressiste auprès des jeunes esprits, ce n’est pas la tolérance et l’acceptation qui sont enseignées aux élèves, c’est l’endoctrinement.

Et à une époque où l’on assiste à une augmentation effrayante du nombre de crimes haineux antijuifs – bien plus nombreux que ceux commis à l’encontre de tout autre groupe ethnique – les programmes scolaires qui vilipendent, calomnient et dénigrent Israël, le sionisme et les Juifs eux-mêmes verront probablement une nouvelle génération d’élèves formés à la haine et amenés à absorber les préjugés de leurs enseignants.

En résumé, après une pandémie qui a paralysé le monde et l’invasion russe d’un pays voisin, la société est en plein changement, mais toujours à la recherche d’un responsable. Les crimes haineux antijuifs ont plus que doublé en 3 ans. Comprendre les plus grandes menaces auxquelles le monde est confronté en accusant Israël ou les juifs n’est pas si différent de l’évaluation des Européens dans les années 1930 : parce que les Juifs représentent un danger pour eux-mêmes et pour les autres, ils peuvent et doivent éliminer le danger.

En d’autres termes, peuple élu, Israël se doit d’intervenir auprès du divin pour empêcher les calamités. Et, si non élu, se sacrifier pour sauver le monde…

© Albert Soued, diffusion Israël 24/7.org

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