Initialement publié le 3 avril 2023 @ 9h11
Les journalistes occidentaux affirment aujourd’hui que leur métier n’est plus tant d’informer, que de faire rempart à l’extrémisme de droite. C’est une dérive par rapport à l’éthique du métier, mais pas seulement : c’est aussi une immense fraude, une posture à géométrie variable, car ils ne dénoncent jamais le nazisme des Arabes de l’Autorité palestinienne.
Dans les écoles de l’UNRWA, on incite depuis longtemps à la haine contre les Juifs et on glorifie les attentats terroristes destinés à exterminer le peuple juif. L’UE s’en est émue, des pays européens ont suspendus leur aide. Des enquêteurs européens ont dénoncé le contenu des livres d’école et exigé des changements, mais l’organisation d’aide aux Arabes ne fait rien pour y remédier.
L’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA) s’est engagé à appliquer une politique de tolérance zéro à l’égard du racisme, de la discrimination et de l’antisémitisme, mais l’engagement était ce qu’il disait qu’il serait : un engagement, mais une action. La réalité est donc bien différente.
Un nouveau rapport – encore un, un de plus, un énième, et il y en aura beaucoup d’autres, publié conjointement par deux organisations non gouvernementales, UN Watch et IMPACT-se, montre les efforts importants que fait l’UNRWA pour que rien ne change.
Le rapport montre comment, dans les écoles de l’UNRWA et par le biais de plusieurs enseignants, des appels au meurtre de Juifs sont régulièrement lancés, le terrorisme est glorifié et la « mort en martyr » est prônée.
Bien que l’attention de l’agence onusienne soit régulièrement attirée sur ces enseignants nazis, les conséquences personnelles pour les responsables sont extrêmement rares. Pourquoi ? Ne vous posez pas la question, la réponse est dans le cinquième pouvoir, la presse, qui surtout ne veut pas déranger le statu quo.
Comme l’a déclaré une représentante d’UN Watch devant le Comité des droits de l’homme des Nations unies à Genève, l’UNRWA minimise les incidents portés à sa connaissance en les qualifiant de futilités qui se produisent ici et là sur les médias sociaux et qui ne constitueraient pas un problème grave.
« Mais en réalité, le cœur du problème est qu’une agence de l’ONU dotée d’un budget de plusieurs milliards de dollars recrute systématiquement des enseignants qui prêchent le racisme, la haine et la violence, empoisonnant ainsi le cœur et l’esprit des jeunes Palestiniens ».
Le nazisme n’est pas mort, il persiste sous les bons hospices de l’ONU.
© Jean-Patrick Grumberg pour Israël 24 7.org