La gauche n’a pas résisté, et a profité de la guerre pour agir contre la réforme judiciaire

La gauche appelle à l’unité du pays, c’est donc normal qu’elle fasse un enfant dans le dos à la droite, annule la loi fondamentale qui annulait la « clause irraisonnable », viole la séparation des pouvoirs en écrivant la constitution qu’elle est seulement censée faire respecter, et divise le pays – en temps de guerre…

Il y a plusieurs jours, vous avez appris sur Israël24 7 qu’une fuite d’une décision de la Cour suprême indiquait qu’elle avait tout simplement décidé d’annuler la loi fondamentale qui lui interdisait d’annuler une loi pour motif irraisonnable.

Pendant de longs mois, le pays a été profondément divisé sur ces questions, aucun doute possible, et il n’est donc pas possible de nier qu’en prenant cet arrêt en pleine guerre, la Haute cour jette les Israéliens aux loups et n’hésite pas à exciter les divisions. Ainsi, des soldats vont devoir combattre et compter sur d’autres qui ont manifesté contre la réforme judiciaire ? La Cour suprême s’en fiche, parce que foncièrement, les racines de la gauche sont totalitaires.

Le monde arabe a également réagi (en se frottant les mains) à la décision de la Haute Cour

« La porte à une grave polarisation s’est à nouveau ouverte », disent les médias arabes avec joie.

Dans les médias arabe, on évoque la disqualification de la clause du caractère raisonnable pour insister sur la division du peuple à l’origine de la décision et sur les vives réactions de la coalition.

• « La décision de la Cour suprême en Israël peut raviver une profonde division sociale et provoquer des divisions au sein du conseil de guerre », a écrit le Dr Ali Matar, professeur de sciences politiques au Liban et affilié au Hezbollah.

• La Cour a fait exploser sa bombe devant la coalition de Netanyahu. Il a aboli la loi fondamentale du « raisonnable » et a ouvert à nouveau la porte à une grave polarisation », a écrit Saleh Abu-Azza, un avocat et chercheur arabe qui vit à Beyrouth.