La gauche dans toute sa splendeur, celle qui nous fait perdre la guerre contre le Hamas

Mahmoud Abbas et son successeur probable, Hussein al-Sheikh

Dans un article analytique publié par le chercheur Yohanan Tzoref, expert à l’Institut israélien d’études sur la sécurité nationale et ancien conseiller de l’armée israélienne, celui-ci met en garde contre les appels de plus en plus nombreux lancés par les cercles de droite israéliens en faveur du renversement de l’Autorité palestinienne, qui comporte des risques stratégiques, politiques et sécuritaires susceptibles de plonger Israël dans un isolement international sans précédent et d’affaiblir sa position dans la région.

Tzoref affirme qu’une telle mesure ne renforcerait pas la sécurité, comme le prétendent ses partisans, mais aurait plutôt des résultats contre-productifs en renforçant le Hamas, et en poussant la communauté internationale à accélérer la reconnaissance de l’État palestinien.

Tzorev estime que l’effondrement de l’Autorité palestinienne signifierait en fait l’annulation des accords d’Oslo et des arrangements qui ont suivi, ce qui ramènerait le conflit israélo-palestinien à la case départ.

Il rappelle que le processus de reconnaissance d’Israël par les pays arabes et la communauté internationale a débuté avec la visite de Sadate en 1977, suivie de la reconnaissance par l’OLP de la solution à deux États en 1988, pour aboutir aux accords d’Oslo en 1993, puis à l’accord de paix avec la Jordanie et aux accords d’Abraham. Selon son analyse, l’effondrement de l’Autorité mettrait en péril ces acquis et conduirait à présenter Israël comme un État qui ne respecte pas ses obligations internationales, renforçant ainsi les accusations d’apartheid.

Cela fait plus de 30 ans que la gauche israélienne tient ce raisonnement, impose à Israël de se soumettre à Mahmoud Abbas, réagit mollement à ses incitations au terrorisme, reste indifférent à ses violations des accords d’Oslo, et fait comme si les factions terroristes de Judée Samarie étaient des phénomènes marginaux, tout en déplorant les attaques terroristes quasi-quotidiennes qu’ils lançaient.

La gauche israélienne rejette de toutes ses forces la présence de ces juifs religieux en Judée Samarie. C’est elle qui les dépeint comme des terroristes auprès des institutions internationales. Elle ne les considère pas comme des êtres humains, mais comme un groupe déshumanisé de « jeunes des collines », « fous extrémistes », qui mettent en danger tout le peuple israélien. Ils sont même allés, immédiatement après le 7 octobre, à les accuser d’être responsables du massacre, en diffusant le mensonge que l’armée ne protégeait pas les environs de Gaza, car les troupes avaient été déplacées en Judée Samarie pour assurer la protection d’une manifestation initiée par le député Zvi Sukkot.

Le mensonge initial remonte aux remarques de la gauche à l’intérieur même de l’armée : Dan Harel (ancien chef du Commandement Sud), qui a critiqué le député sioniste religieux Zvi Sukkot qui aurait mobilisé des troupes afin de protéger une soucca de protestation à Huwara. Cependant, cela n’impliquait pas le détournement de troupes stationnées à la frontière avec Gaza, mais concernait plutôt des forces locales déjà affectées à la région de Judée Samarie.

La haine de la gauche pour les juifs qui vivent en Judée Samarie est si forte, qu’ils n’ont pas hésité un seul instant à fabriquer un récit destiné à les rendre responsables du 7 octobre. Pour eux, ces Juifs ne méritent que ça.

Le récit de cet expert reflète les déclarations constantes de l’ancien ministre de la Défense Yoav Gallant, de l’ancien chef du Mossad David Barnea et de Benny Gantz, qui passaient leur temps à rencontrer Mahmoud Abbas et faire ami-ami avec eux, mettant en garde contre tout durcissement à son égard.

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