La gauche, camp du mal et de la haine : « Il est interdit de parler aux nazis juifs » lance Shikma Bressler, leader des protestations

Shikma Bressler

Cela fait 20 ans que la gauche est passée dans le camp du mal et de la haine (les déclarations antisionistes, les accusations antisémites d’apartheid et de nettoyage ethnique, les appels au boycott d’Israël viennent tous de la gauche et des universitaires, quel que soit le pays), mais cela fait seulement quelques années que c’est devenu très visible.

Bien-sûr, il faut regarder avec nos yeux, et pas ce que les médias nous disent de regarder ou nous cachent, puisqu’étant eux-même majoritairement de gauche, ils cachent tout ce qui pourrait les faire mal voir et ne diront jamais ce que je viens d’écrire.

Shikma Bressler, l’une des leaders de la protestation de gauche, est le dernier exemple en date de cette haine extrême. Elle a attaqué le président du pays, Yitzhak Herzog, et a comparé les membres du parti sioniste religieux à des nazis. Rien que ça. J’imagine la douleur de ceux, parmi eux, qui comme moi sont des fils d’enfants juifs cachés dont la jeunesse a été brisée, ou qui ont perdu leur famille dans les camps d’extermination. Bressler, et c’est à ça qu’on reconnait le camp du mal, n’a aucun problème moral à retourner le couteau dans cette plaie.

Bressler a participé samedi à une conférence faisant l’éloge de la dictature – en utilisant le mot démocratie. C’est là qu’elle a comparé les partis de droite aux nazis ; qu’elle a dit que les Israéliens qui ne pensent pas comme elle sont des êtres inférieurs, et que le vote des « petits » (elle fait référence aux électeurs de droite), ne devrait pas compter : c’est ce qu’elle appelle la démocratie. Et elle est professeure…

« Parmi les 80 pour cent qui ne sont pas fascistes et racistes, les gens qui veulent Netanyahou sont si petits qu’il n’y a aucune raison pour qu’il soit Premier ministre. Il est interdit de parler aux nazis, qu’ils soient juifs ou non juifs. »

Elle a fait cette réponse lorsque quelqu’un lui a été demandé si un compromis peut être accepté sans coopérer avec le parti sioniste religieux. Mais, et c’est un autre signe de reconnaissance des vrais fascistes de gauche qui accusent le camp d’en face de fascisme, cette gauche ne fait pas de compromis, elle est totalitaire et ne tolère aucune voix dissidente, aucune opinion différente. D’où sa réponse très claire.

Poursuivant ses propos débordant de haine et ses incitations à la violence, Bressler a encore dit :

« Netanyahou a ouvert la porte au kahanisme, « Lors de la manifestation des partisans de la réforme, il y avait des pancartes avec l’inscription « Kahana Tzedek ». Netanyahou a surfé sur 10 % de fascistes aux dernières élections pour jeter et piétiner les règles du jeu. Il n’y a pas de compromis avec le racisme et Boji Herzog nous a présenté une tromperie. Le président du pays, avec sa cécité et son manque de compréhension historique, fait entrer chez nous des choses qui n’ont pas leur place »

Herzog est un homme de gauche, mais Bressler ne tolère pas qu’il tende la main et appelle à la négociation. Un dictateur ne négocie pas, il écrase. Et si, pour Bressler, la droite lui est inférieure et les sionistes religieux sont des nazis, il faut les écraser, pas négocier.

Bressler a publié des excuses qui n’en sont pas

Après la fuite et la publication de ses propos, et parce qu’ils ont été divulgués, elle a présenté ses excuses sur son compte Twitter :

« J’ai fait une erreur hier dans ma déclaration, écrit Bressler, j’ai utilisé un mot qui n’a pas sa place dans le discours [JPG ce n’est pas tant le mot que les idées derrière le mot, et ces idées, ce poison d’idées, sont toujours dans sa tête]. Je regrette et je m’excuse pour cette déclaration [Elle ne s’excuse pas du mal qu’elle a fait, car le mal est son monde, ni auprès des gens qu’elle a heurtés]. Les erreurs font aussi partie de la vie et de notre combat pour notre pays et notre avenir [Autrement dit, elle se trouve des excuses]. Qui ne commet pas d’erreur ? [Ce qu’elle dit est : je suis tout excusée, car tout le monde commet des erreurs, n’en parlons plus]. On corrige et on continue. »

Le Premier ministre Benjamin Netanyahou a déclaré :

« Je condamne fermement les propos du leader des manifestations de gauche, Shikma Bressler, qui a qualifié les ministres du gouvernement de « nazis ». Cette déclaration scandaleuse est à la fois une insulte à l’Holocauste, mais aussi une incitation sauvage au meurtre des ministres du gouvernement et des élus. Le droit de protester n’est pas le droit d’inciter. »

Le député Zvi Sukkot (sionisme religieux) a répondu plus justement, et plus précisément que Netanyahou, en mettant le doigt sur ce totalitarisme de gauche :

« Nous commettons tous parfois des erreurs. Mais dans ce cas, il s’agit d’une méthode. Le problème profond ici, c’est un groupe de personnes qui essaie de rendre illégitime la moitié d’une nation. Ceux qui doivent tout faire pour que personne n’entende et ne compte leur voix. Parce que ce sont des nazis. Par conséquent, tout est permis contre eux. »

Le vice-ministre des Finances Michal Waldiger a également déclaré :

« Parfois, je me demande s’il y a une ligne rouge qui ne sera pas franchie, quelque chose qui restera tabou. Shikma Bressler a déshonoré non seulement la mémoire de l’Holocauste, mais aussi toute personne ayant du sens, une pincée de moralité. Ce n’est pas du leadership, c’est une honte. »

© Jean-Patrick Grumberg pour Israël 24 7.org

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