Les responsables et les activistes palestiniens expriment leur opposition véhémente aux changements potentiels de l’UNRWA, l’organisation d’aide des Nations Unies pour les Palestiniens, certains affirmant que ces changements représentent un pas vers le démantèlement de l’entité.
Fondée en 1949, l’UNRWA est la seule agence des Nations unies à se consacrer à l’aide d’un groupe spécifique de personnes.
- Elle est la seule agence qui s’occupe de réfugiés, non pas dans le but des leur permettre de rentrer chez eux ou de se réinstaller ailleurs, mais de faire en sorte qu’ils restent réfugiés à vie.
- Elle est la seule agence qui applique un statut de réfugié infini : il se transmet de père en fils. Les enfants, petits enfants et arrières petits enfants de réfugiés se voient interdire d’être intégrés dans leurs pays de naissance.
- Et L’UNRWA est la seule agence de réfugiés de l’ONU qui a comme critère d’avoir séjourné en Israël pas plus de 2 ans avant la création de l’Etat juif, ce qui a intégré automatiquement les centaines de milliers de travailleurs immigrés des pays voisins parmi les « réfugiés ».
L’UNRWA, on le voit, est coupable de faire durer le conflit en appliquant le statut de réfugié aux Palestiniens de troisième et quatrième génération – un phénomène sans équivalent dans le monde moderne appliqué seulement contre les juifs. Et les pays arabes entourant Israël n’ont pas le droit d’accorder la citoyenneté, ni aucun droits sociaux, aux descendants des Palestiniens qui sont présents sur leurs terres depuis plus de sept décennies.
Pire encore, ces pays ont reçu l’interdiction de construire des immeubles dans les « camps », et pire du pire, ils ont l’interdiction de rénover et réparer ceux qui existent : ils doivent les laisser tomber en ruine.
L’agence des Nations unies emploie des personnes liées au terrorisme. Et les écoles de l’UNRWA enseignent des matières anti-israéliennes et antisémites dans ses écoles.
Voilà pour la description fidèle de cette agence, décrite comme une épine dans le pied de l’Etat juif spécialement installée là pour que le conflit ne cesse jamais.
Fin avril, le chef de l’UNRWA, Philippe Lazzarini, a annoncé que certains services de l’organisation d’aide pourraient être délégués à d’autres agences des Nations unies.
Lazzarini a attribué ces changements potentiels à des préoccupations budgétaires, mais les dirigeants palestiniens n’ont pas tardé à affirmer que ces réformes potentielles font partie d’un complot visant à dissoudre l’agence.
Les changements proposés sont « une tentative de démanteler l’UNRWA comme prélude à la fin de son travail », a déclaré à l’AFP Mohammad al-Madhoun, un haut responsable du groupe terroriste Hamas.
Muhammed Shehada, chef des programmes de l’Observatoire euro-méditerranéen des droits de l’homme, a déclaré que l’UNRWA « ne se limite pas à la fourniture de services » et que sa valeur symbolique est extrêmement importante.
« Tant que l’UNRWA est là, il rappelle que la communauté internationale a la responsabilité de résoudre la question des réfugiés palestiniens », a-t-il déclaré à l’AFP.
Mais le Dr. Edy Cohen, commentateur éminent des affaires arabes et professeur au Centre Begin-Sadat de l’Université Bar-Ilan, a déclaré à World Israel News que le démantèlement de l’UNRWA était attendu depuis longtemps. Mon avis : on peut attendre encore longtemps, car l’ONU est l’organisme international de la permanence de l’antisémitisme.
© Equipe de rédaction Israel247.org.
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Source : https://worldisraelnews.com