La conseillère juridique du gouvernement, Ghali Baarav-Miara, a rejeté la proposition des avocats de transférer le procès du Premier ministre Netanyahou à un arbitrage à huis clos. Elle a annoncé lundi 29 mai sa décision au tribunal de district de Jérusalem, où les audiences se poursuivent dans les affaires 1000, 2000 et 4000.
Pour rappel, les procès contre Netanyahou traînent depuis 7 ans, ou plutôt, comme cela s’est transformé en procès politique, la gauche fait traîner les procès depuis 7 ans, procès qui non seulement piétinent – citez-moi d’autres affaires pénales qui durent depuis si longtemps – mais ils s’étiolent au fur et à mesure qu’on apprend que des témoins ont été menacés par la police pour obtenir de fausses déclarations à charge, qu’ils ont depuis rétractées car les nouveaux éléments de l’enquête montraient qu’ils étaient différents avec les faits.
L’initiative de transférer les procès au régime d’arbitrage – négociation non publique entre le bureau du procureur et les avocats par la médiation d’un juge – a été prise par l’avocat de Shaul Alovich, Jacque Khen, et la Cour a suggéré que les parties envisagent cette possibilité. Les avocats de M. Netanyahou ont soutenu cette idée et ont tenté de convaincre le chef du bureau du procureur, qui fait également office de conseillère juridique du gouvernement, M. Baarav-Miaru.
Après avoir consulté les avocats et l’équipe de l’accusation dirigée par le procureur Liat Ben-Ari, la conseillère juridique du gouvernement a rejeté la proposition d’arbitrage. Les audiences se poursuivront en séance publique et l’accusation continuera à faire traîner la procédure par tous les moyens à sa disposition afin de maintenir cette épée de Damocles sur la tête de Netanyahou. Selon les prévisions des experts, le procès des « mille » affaires pourrait encore durer au moins trois ans.
Sarah Netanyahou, accusée de fraude et de détournement de fonds publics, a été jugée dans le cadre d’un arbitrage à huis clos. Sarah a plaidé coupable d’avoir « utilisé l’erreur de quelqu’un d’autre », et a été condamnée à une sentence très clémente : la restitution à l’État d’une partie de l’argent.
Le procès dans les affaires 1000, 2000 et 4000 est le premier procès d’un premier ministre en exercice dans l’histoire de l’État d’Israël.
- Affaire 1000 : La plainte judiciaire connue sous le nom d' »affaire 1000″ fait référence à une enquête de corruption impliquant Benjamin Netanyahou. Elle porte sur des allégations selon lesquelles il aurait reçu des cadeaux, notamment des cigares de luxe et du champagne, de la part de personnes fortunées en échange de faveurs. L’affaire a été officiellement ouverte en décembre 2016.
- Affaire 2000 : L’affaire porte sur des allégations de corruption politique impliquant M. Netanyahou et Arnon Mozes, l’éditeur du journal israélien Yedioth Ahronoth. L’enquête se concentre sur les conversations entre les deux personnes concernant un accord potentiel pour limiter la diffusion d’un journal rival en échange d’une couverture favorable. L’affaire a été ouverte en 2017.
- Affaire 4000 : Le procès 4000 porte sur des allégations de conflit d’intérêts et d’avantages réglementaires accordés à la société de télécommunications Bezeq en échange d’une couverture positive de M. Netanyahou sur le site web d’information Walla, qui appartient à Bezeq. L’affaire examine si Netanyahou a utilisé sa position de Premier ministre pour promouvoir un traitement favorable pour Bezeq. L’affaire a été ouverte en 2018.
© Equipe de rédaction Israel247.org.
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