Mardi matin, Orna Barbivai, une personnalité politique israélienne de premier plan, membre de Yesh Atid et candidate à la mairie de Tel-Aviv dont les élections auront lieu fin octobre, a déclaré ce qui suit à la radio de l’armée :
« Nous devons demander à chaque Tel-Avivien comment il se fait que, dans le bastion du libéralisme, de nombreux gar’inim (groupe d’individus et de familles sionistes religieux qui s’installent dans des communautés à faible population religieuse pour renforcer le lien de la communauté avec le judaïsme religieux, promouvoir l’intégration et apporter des changements sociaux) se soient enracinés et soient venus de l’extérieur avec des objectifs qui déterminent qui est juif. Ceux qui ne répondent pas aux normes que j’établirai dans une ville progressiste ne resteront pas ici ».
La facilité avec laquelle Barbivai, ancien général de division de Tsahal et ministre de l’Economie, introduit à la fois le trope antisémite des « étrangers » juifs et l’idée bizarre que seul un groupe sélectionné peut être qualifié de « libéral », n’est pas choquante : c’est ainsi que la gauche suprémiciste, totalitaire et totalitaire se comporte aujourd’hui, et cette femme appartient à l’aile gauche du parti.
Sur Twitter, des commentateurs lui ont demandé si elle prévoyait d’utiliser les trains pour expulser ces juifs religieux de sa ville libérale.
Le 16 septembre, après l’incendie de la sculpture de Ben Gourion sur la plage de Tel Aviv, Barbivai s’est empressé de mettre l’incendie sur le compte de la droite, en déclarant : « Ils ont brûlé la statue, mais ils ne pourront pas détruire notre esprit démocratique ».
Elle n’a pas supprimé son tweet, quand la police a annoncé que la sculpture avait été incendiée par un type dérangé, un sans-abri. Orna Barbivai, visiblement, ne laisse pas les faits la perturber.
© Equipe de rédaction Israel247.org.
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