Le ministre de la Sécurité nationale s’est indigné de la possibilité que la police réduise sa présence pendant le mois de Ramadan, afin de ne pas « agiter la région ». Selon les sources policières, « la politique du mois de Ramadan n’est pas nouvelle et se poursuit depuis de nombreuses années. » Oui, mais pour quel résultat, et pourquoi réserver un traitement de faveur aux musulmans ? Pourquoi ce privilège ?
Après les tensions entourant la trop complaisante gestion des manifestations de gauche par la police, les prochaines tensions entre le ministre de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir et la police sont sur le point d’éclater, et cette fois-ci, elles pourraient être encore plus explosives – dans tous les sens du terme.
Israel Hayom a rapporté que la semaine dernière, le haut commandement de la police et le ministre Ben Gvir ont encore discuté de la préparation du mois de Ramadan. Au cours de la discussion, les officiers de police ont déclaré que pendant le Ramadan, ils réduisent leur présence et leurs activités régulières, afin de ne pas « agiter la région ».
Entre autres, les officiers supérieurs de la police ont mentionné que pendant ramadan, ils essayent d’éviter la démolition de constructions illégales, de réduire la distribution d’amendes, et de rendre moins visible l’activité de contrôle de la circulation routière.
Ben Gvir a été outré par ces commentaires et a déclaré qu’il était impensable que des P.V. ne soient pas distribués à Bnei Brak à l’approche de Pessah, ou que pendant Pourim, des conducteurs ivres puissent circuler librement à Jérusalem. Au cours de la discussion, Ben Gvir a qualifié cette politique de « troll ».
Les fonctionnaires de police ont répondu que la politique de la police pendant le mois de Ramadan n’était pas nouvelle et qu’elle existait depuis de nombreuses années. Selon eux, il n’y a eu aucune tension entre le ministre et les officiers lors de la discussion sur le sujet.
En février dernier, et par anticipation du ramadan, Ben Gvir avait contacté le ministère du Travail et a demandé que les feux d’artifice soient déclarés comme étant des explosifs, ce qui permettrait à la police d’arrêter ceux qui les utilisent comme des armes. En outre, le ministre a donné des ordres pour mener des opérations contre ceux qui vendent ou possèdent illégalement des feux d’artifice.
Dans ses instructions, Ben Gvir a fait référence aux feux d’artifice de type 2, qui aujourd’hui, selon la définition légale qui leur est donnée par le ministère du Travail, sont « définis comme un jouet dangereux qui doivent être utilisés par un opérateur pyrotechnique certifié ». Il s’agit de feux d’artifice du type de ceux qui sont habituellement tirés lors des cérémonies de la fête de l’indépendance sur les scènes municipales, sauf que leur utilisation n’est pas toujours effectuée par des personnes qualifiées et avec une intention forcément festive.
La pyrotechnie en question est autorisée par la loi, mais elle est souvent utilisée comme arme par des terroristes qui profitent du fait qu’il est relativement facile de se les procurer.
Début mars, un ancien officier de police aurait averti Netanyahou que les démolitions de maisons à Jérusalem-Est pendant le Ramadan déclencheraient des violences. Vingt-cinq anciens chefs et commandants de police auraient écrit au Premier ministre Netanyahou pour l’avertir que les politiques du ministre de la Sécurité nationale conduiront à une troisième intifada.
Le Hamas a également mis en garde contre l’ordre donné par Ben-Gvir à l’armée israélienne de continuer à démolir des maisons construites sans permis de construire pendant le mois du Ramadan.
© Equipe de rédaction Israel247.org.
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