KKL reprend la plantation d’arbres, qui a provoqué la colère des Bédouins en janvier 2022

Des employés du KKL plantent des arbres dans le sol sablonneux du kibboutz Mefalsim, au nord-ouest du désert du Negev. (Crédit : KKL Photographers Association)

Cette année, le Keren Kaemet Le Israël (KKL) prévoit à nouveau de procéder à des plantations forestières dans le Néguev, ce qui a déclenché les émeutes bédouines à grande échelle de janvier 2022, pendant Tu Bishvat. La décision a été prise par Ifat Ovadia Luski, qui a été élu en décembre comme nouvelle présidente du KKL.

Les travaux commenceront la semaine prochaine.

Keren Kayemet a par ailleurs démenti les informations selon lesquelles la décision de reprendre les plantations aurait été prise sous la pression du ministre Yitzhak Waserlauf, un proche d’Itamar Ben-Gvir.

Un communiqué de presse du Fonds national juif (JNF) indique que le labourage des terres pour les plantations forestières dans la zone de Nahal Yatir commencera “sur des terres de l’État qui sont protégées contre les empiètements, les dommages environnementaux, les constructions illégales et les intrusions – phénomènes courants dans la région.”

En janvier 2022, le labourage de la zone en vue de sa plantation a suscité une résistance farouche de la part des Bédouins, et les troubles ont persisté pendant plusieurs jours, bien que le KKL ait cédé à la violence et ait arrêté les travaux.

En 2020, le Premier ministre Netanyahou avait interdit les plantations dans la zone à la demande de Mansour Abbas, mais, se retrouvant dans l’opposition, il a accusé le gouvernement Bennett de “capituler devant les terroristes”.

Les Bédouins nomades vivent dans la région depuis avant la création de l’État d’Israël, et ils considèrent à tort que les terres sur lesquelles ils transitent, dont celles de la zone de Nahal Yatir leur appartiennent. En réalité, les Bédouins ne sont pas honnêtes, car ce ne sont pas des sédentaires, ils ne possèdent pas de terres et n’ont jamais revendiqué de droit de propriété, c’et contraire à leur culture. De plus, ils ne prétendent pas être propriétaires des terres égyptiennes sur lesquelles ils transitent, seulement celles d’Israël. Par conséquent, ces terres publiques resteront publiques. Les quelques villages bédouins du Néguev restent “non reconnus”, c’est à dire construits de manière illégitimes, et la situation est compliquée du fait que quelques familles bédouines mafieuses qui possèdent des terres, instrumentaient les violences afin d’obtenir des droits sur des territoires plus vastes.

© Equipe de rédaction Israel247.org.

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