Selon les propos rapportés par Amit Segal, Netanyahou aurait dit, lors de discussions à huis clos évoquant le refus de réservistes de répondre aux appels de réserve : « Le pays peut se débrouiller sans quelques escadrons, mais pas sans gouvernement ».
Le Premier ministre Binyamin Netanyahou aurait dit, dans des conversations à huis clos, que « le pays peut se passer de quelques escadrons, mais ne peut pas se passer d’un gouvernement », rapporte Amit Segal dans le Yedioth Ahronoth.
Segal explique que lors des pourparlers à huis clos, Netanyahou « s’est préparé mentalement à une nouvelle tentative de refus massif » ceci dans le contexte de la poursuite de la législation sur la réforme judiciaire.
Lors de cette conversation, Netanyahou aurait même exprimé son opposition à l’arrêt de la législation, en déclarant :
« L’arrêt de la législation n’a qu’une seule signification, c’est que l’existence de l’exécutif n’a plus de raison d’être, puisqu’il ne peut rien faire. »
Selon le chroniqueur, Netanyahou n’a pas l’intention de plier concernant la législation visant à abroger la cause de raisonnabilité.
Dans un enregistrement, Netanyahou élève la voix, tape sur la table et dit :
« Le refus des pilotes nuira à la capacité de Tsahal et à la capacité de dissuasion d’Israël. Il n’y a pas et il n’y aura pas de place pour le refus, ni de ce côté ni de l’autre. Je ne peux pas imaginer de choses plus graves que l’organisation d’une telle violation massive de la loi sur le service ou, si vous voulez, d’un refus. C’est insondable. C’est tout simplement impossible à concevoir », a déclaré Netanyahou lors d’une conversation avec les conseillers juridiques et le procureur de l’État.
Il ajoute :
« C’est une affaire qui porte atteinte au corps de l’État, à la sécurité de l’État, et ce n’est pas seulement l’arrêt des capacités, c’est aussi ce que cela fait à notre pouvoir de dissuasion. Qu’est-ce que ça fait, je ne vais pas diffuser des rapports des [services de] renseignement ici, mais si vous voulez, à huis clos, je vous montrerai ce que ça fait, et ce n’est pas rien. »
Les dirigeants de « Kaplan Force » ont répondu :
« Netanyahou révèle qu’il comprend très bien que l’adoption de la loi dictatoriale est une blessure fatale à la sécurité de l’État. S’il a un iota de responsabilité envers l’État d’Israël, il doit cesser l’incitation et annoncer immédiatement l’abrogation de la législation. »
Autrement dit, ils expliquent qu’ils ne sont responsables de rien. S’ils incitent les réservistes à refuser de servir, c’est à cause de Netanyahou, pas à cause d’eux. Une telle mauvaise foi ne devrait pas être accueillie avec une telle nonchalence.
© Equipe de rédaction Israel247.org.
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