Joe Biden reprend la rengaine éculée, stupide (et fausse) que LA “solution” est la création d’un Etat de Palestine

Joe Biden - Mahmoud Abbas

Lors de sa visite vendredi à Bethléem, Biden est resté silencieux lorsque Mahmoud Abbas a demandé à son administration de “clore le chapitre de l’occupation israélienne de notre terre et de mettre fin à l’acte de discrimination raciale, à l’apartheid contre notre peuple, et de cesser les actions unilatérales…”.

“La clé de la paix et de la sécurité dans notre région commence par la reconnaissance de l’État de Palestine et la possibilité pour le peuple palestinien de réaliser ses droits légitimes conformément aux résolutions de la légitimité internationale.”

Le chef de l’Autorité palestinienne a ajouté : “Cela fait 55 ans [depuis 1967] et 74 ans depuis la Nakba [catastrophe, en référence à la défaite de la guerre de 1948 et la création de l’État d’Israël]. Je vous le demande, quand l’occupation prendra-t-elle fin ? Quand notre nation obtiendra-t-elle sa liberté et son indépendance ?”

Joe Biden, que les médias présentent comme le plus grand ami d’Israël que la terre ait porté depuis 5 milliards d’années, n’a pas trouvé un mot pour défendre Israël contre les accusations mensongères et diffamatoires ?

Au lieu de cela, “l’ami” d’Israël – qui fait penser à un autre “ami” d’Israël du même tonneau, le président Macron, qui lui aussi se déclare l’ami d’Israël et vote toutes les résolutions de l’ONU contre Israël – a déclaré qu’un accord sur deux États reste “le meilleur moyen de parvenir à une mesure égale de sécurité, de prospérité, de liberté et de démocratie pour les Palestiniens comme pour les Israéliens”.

Ben voyons… des propos plus débile, tu meurs.

Il a précisé :

“Même si le terrain n’est pas mûr en ce moment pour relancer les négociations [en raison des prochaines élections israéliennes], les États-Unis et mon administration ne renonceront pas à essayer de rapprocher les Palestiniens et les Israéliens et les deux parties”, a déclaré le président à l’issue de la rencontre avec le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas.

Les manuels scolaires de l’Autorité palestinienne sont très clairs : Ramallah veut non pas créer deux Etats, mais établir l’État de Palestine à la place de l’État d’Israël ; la solution dite “à deux États” est considérée comme une étape initiale, temporaire, et les partisans de cette solution choisissent d’ignorer les déclarations arabes et font mine de croire (j’espère pour eux qu’ils ne croient pas ce qu’ils disent et qu’ils se mentent à eux-mêmes) que les Arabes veulent sincèrement un Etat à eux.

La bonne “solution” : Porto-Rico

Je vais vous dire qu’elle est la meilleure “solution” au problème, à mon avis.

  1. Pour commencer, il n’existe pas de “solution” au sens occidental du terme. Suivez-moi ici, c’est un sujet tout en nuance. Lorsque nous employons le mot “solution”, nous Occidentaux comprenons : “il y a un problème, nous devons le régler définitivement, le solutionner, pour ne plus avoir à jamais le croiser”.

    Les Arabes ne raisonnent pas ainsi. Rien n’est jamais définitif, dans leur culture. La meilleure preuve est le traité de paix signé par Israël avec l’Égypte. Il a été signé en 1979. Tout le monde vous dira qu’il est solide et que la coopération entre les deux pays, même si c’est une paix froide, est excellente. Et pourtant, le président Morsi avait décidé de déchirer le traité de paix avec Israël, 43 ans après sa signature. Heureusement, il a été destitué par la rue arabe.
  2. Dans ce contexte de “solution” – qui durera ce qu’elle durera, soyons réalistes – je crois que la meilleure solution est de type Porto Rico.

    Porto Rico est “un territoire annexé et appartenant aux États-Unis, mais ne faisant pas partie des États-Unis”.

    Le statut de Porto Rico est celui d’un territoire non incorporé des États-Unis. En tant que telle, l’île de Porto Rico n’est ni une nation souveraine ni un État américain. En raison de ce statut, le territoire, en tant que collectivité, est dépourvu de certains droits mais bénéficie de certains avantages que d’autres collectivités n’ont pas.

    Par exemple, et c’est ce qui nous intéresse beaucoup, les résidents de Porto Rico ne peuvent pas voter aux élections présidentielles américaines ni élire leurs propres sénateurs et représentants au Congrès américain.

    Dans le cas israélien, peu importe que les Arabes fassent 10 enfants par femme (ce qui n’est pas le cas), ils ne pourraient pas voter à la Knesset, et donc ne pourraient pas transformer la nature juive d’Israël, ni peser sur les lois.

Conclusion

Je ne sais pas si cette solution est parfaite, mais elle a au moins un avantage : elle a fait ses preuves avec les Portoricains. Elle demande probablement des adaptations, car les Arabes ne sont pas des gens normaux : ils vivent dans la guerre, par la guerre et pour la guerre.

Je sais en revanche que si les médias et les gauchistes ne parlent jamais de cette option, c’est qu’elle a de la valeur.

Je sais enfin que lorsque j’entends quelqu’un dire “qu’il n’existe que deux solutions”, soit deux Etats, soit un Etat, c’est un idiot sans imagination ni cervelle, ou un perroquet. Aucun des deux n’emporte le respect.

© Jean-Patrick Grumberg pour Israël 24/7.org

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