Avant que Biden ne devienne président des États-Unis, le poste le plus important qu’il ait occupé était celui de vice-président de l’administration la plus anti-israélienne de l’histoire américaine.
En mars 2010, lors d’une visite officielle en Israël, M. Biden a critiqué un projet israélien de construction de logements pour les Juifs à Jérusalem. Avant sa visite, le régime Obama-Biden avait averti plusieurs ministres du gouvernement israélien qu’il voyait d’un mauvais œil la construction de logements pour les Juifs à Jérusalem. Il a fait pression sur Israël afin que soit autorisée la construction de logements pour les Arabes à Jérusalem, et s’est vivement opposé à toutes les mesures prises par le gouvernement pour détruire les constructions illégales dans les quartiers arabes et dans la zone C. Les longues négociations du régime Obama-Biden avec l’Iran, lui ont laissé le temps de multiplier, disperser et fortifier ses installations nucléaires. La fuite de l’accord secret d’Israël avec l’Azerbaïdjan par le régime Obama-Biden a saboté les tentatives préventives israéliennes destinées à détruire les installations nucléaires iraniennes. L’Azerbaïdjan aurait permis aux avions de guerre israéliens de se ravitailler en carburant pendant les attaques contre les installations nucléaires.
Le plan actuel de Joe Biden comprend une transformation radicale de la région, en faveur des ayatollahs, pour faire de l’Iran la superpuissance régionale du Moyen-Orient, en désavantageant les alliés traditionnels des États-Unis : Israël, l’Arabie Saoudite et les autres monarchies arabes sunnites.
(tiré de l’article du Dr Aviel Sheyin-Stevens paru sur le site d’Israel National News, le 18 juillet, https://www.israelnationalnews.com/news/356704)
Traduction par Magali Marc de l’article de Kenneth R. Timmerman, paru sur le site d’American Thinker, le 17 septembre.
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Accord de Joe Biden avec l’Iran : tout tourne autour du pétrole
Lundi, le secrétaire d’État Anthony Blinken a qualifié les dernières demandes de l’Iran dans le cadre des négociations nucléaires de «pas en arrière», rendant un accord «improbable».
Les Iraniens veulent que l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) mette en veilleuse son enquête sur les activités non déclarées d’enrichissement d’uranium de l’Iran et se sont imaginé qu’ils pourraient faire céder les États-Unis, comme ils l’avaient fait lorsque John Kerry dirigeait l’équipe de négociation américaine en 2015.
L’équipe de Joe Biden veut désespérément que l’accord soit conclu, malgré l’insistance de Tony Blinken à l’effet que les États-Unis accepteront seulement un accord à condition qu’il contribue à la sécurité nationale des États-Unis.
Le leader de la minorité à la Chambre des représentants, Kevin McCarthy, pense savoir pourquoi :
«Essaient-ils de remettre le pétrole iranien sur le marché pour tenter de faire baisser le prix de l’essence tout en arrêtant la production aux États-Unis ?» a-t-il demandé à Maria Bartiromo lors de l’émission «Sunday Morning Futures» sur Fox News [du dimanche 11 septembre].
Notant que l’administration «n’a informé personne» concernant les négociations, malgré les nombreux rapports indiquant que l’arrivée à un accord n’est plus qu’une question de «jours», M. McCarthy a souligné que la levée des sanctions contre l’Iran et le déblocage immédiat de près de 100 milliards de dollars d’argent bloqué provenant du pétrole ne feraient qu’encourager le terrorisme iranien dans le monde.
En outre, a-t-il ajouté, les Démocrates pensent qu’une chute spectaculaire des prix de l’essence augmenterait leurs chances lors des élections de mi-mandat.
Israël a observé le langage corporel à Washington avec une inquiétude croissante.
le Lundi 12 septembre, le Premier Ministre israélien par intérim, Yair Lapid, aurait fourni de nouveaux renseignements concernant le programme nucléaire iranien au chancelier allemand Olaf Scholz – des informations si sensibles qu’elles ont apparemment amené l’Allemagne, la France et le Royaume-Uni à publier une déclaration exprimant de «sérieux doutes» quant à la sincérité de l’Iran dans les négociations en cours.
«Nous avons donné des informations aux Européens qui prouvent que les Iraniens mentent tandis que les pourparlers sont toujours en cours», a déclaré un responsable israélien au journal Times of Israel.
Israël avait tenté sans succès de décourager l’Administration Obama de conclure l’Accord sur le nucléaire initial en 2015. Le Premier Ministre Benjamin Netanyahou s’était rendu à Washington pour s’adresser à une session conjointe du Congrès afin de prononcer un plaidoyer contre l’Accord.
Le 30 avril 2018, c’est encore M. Netanyahou qui a convaincu le Président Donald Trump qu’il était temps de concrétiser sa promesse de campagne de mettre fin au «pire accord jamais conclu» et de retirer l’appui des États-Unis à l’Accord sur le nucléaire iranien, également connu sous le nom de Programme d’action global conjoint (JCPOA).
Lors d’une conférence de presse tenue à Tel-Aviv à l’époque, M. Netanyahou avait révélé que le Mossad s’était introduit dans un entrepôt à Téhéran et avait volé des milliers de documents relatifs au programme secret d’armement nucléaire de l’Iran. Il en avait lui-même décrit certains détails.
«La révélation de M. Netanyahou a fourni des preuves concrètes que les Iraniens n’avaient pas respecté les termes de l’accord — et a en fait montré qu’ils n’avaient jamais eu l’intention de s’y conformer», a écrit l’ex-conseiller principal de Donald Trump, Jared Kushner, dans ses nouvelles mémoires.
Il est vraiment étonnant que tout analyste capable de lire à un niveau de 6e année puisse conclure différemment, et pourtant les lobbyistes pro-Téhéran à Washington et leurs consorts dans les médias continuent de mentir, affirmant que l’Iran n’est pas une menace.
Les informations concernant les véritables intentions de l’Iran en matière d’armes nucléaires sont accessibles au public depuis plus de trente ans.
Au début des années 1990, j’ai participé à la publication d’une partie de ces informations dans un rapport révolutionnaire pour le Centre Simon Wiesenthal. Comme on pouvait s’y attendre, les Iraniens ont hurlé, qualifiant le rapport de propagande sioniste et moi d’espion israélien lors de l’émission Nightline du réseau ABC.
Comme je le raconte dans mes nouvelles mémoires, «And the Rest is History», lorsque j’ai proposé à Kamal Kharazi, alors ambassadeur de l’Iran auprès des Nations unies, de diriger une équipe d’experts non gouvernementaux en Iran afin d’enquêter – et potentiellement blanchir l’Iran – il a balayé la proposition d’un revers de la main :
«Monsieur Timmerman, si vous venez en Iran, nous vous garderons très longtemps», a-t-il dit.
Aujourd’hui, l’Agence internationale de l’énergie atomique, sous la direction de son redoutable chef, l’Italien Raphael Grossi, refuse de faire marche arrière et continue de demander à l’Iran d’expliquer ses recherches passées sur les armes nucléaires et la présence de traces d’uranium de qualité militaire sur des sites de production prétendument civils.
En juin dernier, le Conseil des gouverneurs de l’AIEA, composé de 35 pays, a adopté une motion censurant l’Iran pour son manque de coopération. Comme on pouvait s’y attendre, la Russie et la Chine se sont abstenues.
Depuis des années, l’AIEA demande – et supplie – les Iraniens de fournir des «explications techniquement crédibles» afin de blanchir les preuves de l’existence d’une activité d’armement nucléaire.
Le fait que le régime iranien ne puisse même pas fournir ces explications devrait être un indicateur clair de ses intentions.
Les Israéliens continuent de fournir aux gouvernements et aux chercheurs des informations provenant des archives nucléaires secrètes de l’Iran. Leur révélation la plus récente concerne des photographies d’un quatrième site souterrain utilisé pour des «tests d’explosions de composants d’armes nucléaires». Ils ont également produit un tableau détaillant 192 essais souterrains.
Ce ne sont pas les activités d’un pays qui cherche à construire des centrales nucléaires. Mais l’Administration Biden reste déterminée à conclure un accord.
C’est une question de pétrole.
Des sociétés de suivi des navires estiment que l’Iran a stocké entre 60 et 93 millions de barils de pétrole brut et de condensat dans des navires-citernes dans le golfe Persique, au large de Singapour et près de la Chine, a récemment rapporté la chaîne Bloomberg.
Ce pétrole «pourrait être rapidement expédié aux acheteurs si un accord était conclu», a ajouté Bloomberg.
Bien qu’il puisse falloir des semaines, voire des mois, à l’Iran pour trouver des acheteurs et des assurances pour acheminer tout ce pétrole vers les marchés, cela représente néanmoins une énorme augmentation de l’offre mondiale de pétrole – près de la moitié de ce que les États-Unis se sont engagés à libérer des réserves stratégiques de pétrole.
On attribue largement à la libération des Réserves Stratégiques de Pétrole la baisse des prix du pétrole au cours des trois derniers mois, l’essence se situant désormais à 3,70 dollars le gallon en moyenne dans tout le pays, au lieu de dépasser les 5 dollars.
Mais il est actuellement prévu que les libérations de ces Réserves Stratégiques de Pétrole se terminent à la mi-octobre, soit trois semaines seulement avant le jour des élections.
Quel meilleur moment pour l’Iran d’inonder les marchés pétroliers mondiaux que maintenant ?
Outre l’augmentation des stocks offshore de l’Iran, un nouvel accord nucléaire permettrait à l’Iran de redevenir un exportateur « normal », ce qui augmenterait le flux de pétrole iranien « de 500 000 à 1 million de barils par jour », selon les analystes.
Cela ramènerait vraisemblablement le prix du baril dans la fourchette des 65 dollars – et supprimerait un gros problème de porte-monnaie que les Républicains espèrent utiliser en novembre.
Il est difficile d’imaginer un motif plus cynique pour mettre imprudemment en danger la sécurité nationale des États-Unis.
© Traduction et adaptation, Magali Marc pour Israël 24/7.org
Source : https://www.americanthinker.com/articles/2022/09/bidens_iran_deal_its_all_about_the_oil.html
Joe Biden et certains membres de sa famille ne sont les amis de personne, pas plus d’Israël que de quiconque. Seuls les intéressent le pouvoir et l’argent qu’il procure, à condition qu’on ne recule pas devant certaines compromissions. On peut d’ailleurs se demander, si l’on en juge par l’accrochage que le Sénateur Biden eut avec Begin en 1982, si le sénateur ne serait pas un tantinet antisémite – pardon, ‘antisioniste’ comme on dit de nos jours, manière de noyer le poisson.