La Cour suprême a statué contre des Arabes – un fait rare en raison de sa couleur politique – dans un procès qui a duré plusieurs décennies. Les autorités israéliennes ont expulsé mardi une famille arabe de son appartement dans la vieille ville de Jérusalem.
Les activistes israéliens d’extrême gauche, les ONG anti-israéliennes financées par l’UE, les Arabes et les médias avaient fait de leur combat, une bataille juridique qui dure depuis des décennies, le symbole des revendications conflictuelles sur la capitale.
C’est remarquable en soi, car ils ne s’attendaient pas à ce que leur symbole se solde ainsi : il expose le vol par des Arabes des biens juifs.
En deux mots : une simple affaire de droit immobilier dont les post-sionistes voulaient faire un symbole politique
La Cour suprême a examiné les titres de propriété et tous les documents relatifs à l’affaire, et elle a constaté que la propriété, située dans la vieille ville, appartenait à des Juifs. Le bien a été saisi par les Jordaniens lors de la guerre de 1948. La famille Ghaith-Sub Laban s’y est installé, et dit qu’elle y vit depuis les années 1950.
Les plaignants juifs affirmaient que les résidents arabes étaient des squatters de l’appartement appartenant historiquement à des Juifs. La Cour a reconnu qu’ils disaient vrai, preuves à l’appui.
La Cour suprême a rejeté le dernier recours de la famille arabe, mettant fin à une bataille juridique de 45 ans. Leur droit de vivre dans l’appartement n’existe pas, et elle a déclaré que la maison appartenait bien à des Juifs.
Pour aller plus loin
Pendant le règne britannique sur la Palestine mandataire, avant la guerre d’indépendance et la création d’Israël en 1948, l’appartement était la propriété du Kollel Galicia, un groupe qui collectait des fonds en Europe de l’Est pour les familles juives de Jérusalem.
La famille arabe affirme avoir emménagé dans la propriété au début des années 1950 et l’avoir louée à un « gardien général » des propriétés abandonnées, d’abord sous les autorités jordaniennes, puis sous celles d’Israël après la guerre des Six Jours en 1967.
L’affaire a traîné pendant des décennies, le gardien israélien puis le Kollel Galicia trust contestant le statut « protégé » de la famille.
Politisation par l’extrême gauche post-sioniste
Les militants de gauche estiment que l’expulsion de la famille Ghaith-Sub Laban s’inscrit dans une tendance plus large d’Israéliens nationalistes, soutenus par le gouvernement, qui « empiètent sur les quartiers à majorité palestinienne » et renforcent le contrôle israélien en revendiquant des propriétés à Jérusalem-Est.
Il se fichent totalement du droit immobilité – sauf pour leurs propres bien évidemment. Ce qu’ils veulent, c’est que leur vision arbitraire du monde soit appliquée (ce qui se retrouve dans les manifestations contre la réforme judiciaire dont ils ne veulent pas).
Dès que la propriété a été libérée, de nouveaux résidents israéliens s’y sont installés. Justice a été rendue. Les gauchistes ne reconnaissent le droit et la justice que lorsqu’ils concluent à leur avantage.
© Equipe de rédaction Israel247.org.
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Mon imagination est impuissante à décrire l’état dans lequel les propriétaires israéliens vont retrouver cet appartement.