L’opinion publique et les responsables de la Sécurité nationale israélienne veulent se débarrasser une fois pour toutes du Hamas, qui a massacré plus de 1 200 innocents Israéliens, enfants, femmes, vieillards, et même des dizaines de bébés, dans la journée de samedi.
Mais une invasion terrestre est compliquée par la densité de l’habitat de Gaza, son réseau complexe de tunnels souterrains et le danger qu’elle représente pour les soldats israéliens, et les personnes retenues en otage.
A l’heure actuelle, Israël fait un peu comme toujours : il rase les immeubles. Il ne se débarrasse pas du poison, la tête du serpent, le Hamas. Et comme Tsahal, après chaque opération, laisse l’organisation terroriste reconstituer ses stocks d’armements, reconstruire ses usines de fabrication de roquettes, sans rien faire, tout recommencera dans deux ou trois ans.
Mais la population n’en peut plus.
Cependant, se débarrasser du Hamas est une opération complexe, dangereuse, qui prend du temps et coûte des vies : les soldats doivent passer de maison en maison pour déterrer les rats qui se cachent.
« Le problème, c’est qu’il s’agit essentiellement de combats de maison à maison une fois que l’on pénètre dans la bande de Gaza. Le prix à payer pourrait donc être élevé », a déclaré Leon Panetta, ancien secrétaire américain à la Défense et directeur de la CIA, lors de l’émission « Balance of Power » diffusée mardi sur Bloomberg Television.
« Mais d’un autre côté, je pense qu’il est très clair qu’Israël a pris la décision d’écraser le Hamas à Gaza.
Ce n’est en tous pas du tout clair pour les Israéliens, qui défilent sur les radios et les télévisions, et affirment que ce n’est pas trop le sentiment qui ressort des déclarations du gouvernement.
Sauf Ben Gvir…
Selon Al Arabiya, le ministre israélien de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, aurait déclaré mercredi que « l’invasion de Gaza était imminente ».
Je ne l’ai pas entendu. Mais s’il a vraiment dit cela, qu’on m’explique quel objectif le fait d’annoncer à l’avance l’invasion peut atteindre. A part leur laisser du temps pour se mettre à l’abri, évidemment.
© Jean-Patrick Grumberg
C’est clair qu’il faut mettre un terme aux agissements du Hamas et même à son existence en tant qu’entité politique et militaire. Mais il me semble que la pierre d’achoppement est qu’il ne faut absolument pas se précipiter. Le blocus fera les trois quart du travail…
Le « peuple » de Gaza n’a qu’à se réveiller et le blocus devrait l’y aider.
Cela fait plus de 16 ans que ces tarés menacent et bombardent Israël. Il serait peut-être temps de penser aux Israéliens qui vivent en bordure de ce territoire de tarés. La paix a un cout et c’est aux agresseurs de le payer ; pas aux victimes !
Am Israël Hai