L’université de Princeton a inclus dans le syllabus d’un cours du semestre d’automne : Decolonizing Trauma Studies from the Global South (Décoloniser les études sur les traumatismes dans le Sud), un livre écrit par Jasbir Puar, dans lequel elle affirme – sans présenter la moindre preuve – que Tsahal prélève les organes des Arabes.
Dans le résumé du livre sur lequel le cours est basé, Israël est accusé d’avoir « complété son droit de tuer par le droit de mutiler ». Rien que ça… Le livre lui-même affirme qu’Israël, au fil des ans, a promulgué une politique de tirs ciblés sur les Arabes « pour mutiler et non pour tuer », autrement dit, pour conserver les organes en bon état. Horrible.
« Les Forces de défense israéliennes (FDI) ont démontré depuis des décennies qu’elles épargnaient les vies, qu’elles tiraient pour mutiler plutôt que pour tuer. Il s’agit ostensiblement d’une pratique humanitaire, qui laisse de nombreux civils ‘handicapés à vie’ dans un territoire occupé où les hôpitaux sont détruits, les fournitures médicales rationnées et les ressources rares », ajoutant que cette politique montre comment « la débilité, l’invalidité et la capacité constituent ensemble un assemblage que les États utilisent pour contrôler les populations ».
Le livre a suscité la controverse lors de sa parution en 2017, et son auteure, le professeur Puar, qui dirige le programme d’études sur le genre à l’université Rutgers, dans le New Jersey, n’a cessé d’accuser Israël de procéder à un nettoyage ethnique des Arabes lors des conférences qu’elle a données à des étudiants dans tout le pays.
Elle a également affirmé que les corps des enfants arabes « étaient exploités pour prélever des organes destinés à la recherche scientifique », par l’armée, et a déclaré que lors de ses recherches sur les effets de la « mutilation » à Gaza, de nombreux Arabes pensaient que les corps des enfants morts pendant le conflit avaient été utilisés à cette fin par Tsahal.
« Plusieurs chercheurs ont retracé la mutilation comme une tactique biopolitique délibérée de la part d’Israël dans l’occupation de la Palestine », a déclaré Puar lors de son intervention sur le féminisme écologique dans le cadre d’une table ronde à l’université de Dartmouth.
« Le personnel médical à Gaza et en Judée a rapporté des preuves de plus en plus nombreuses des pratiques de shoot-to-cripple (tirer pour handicapper) des FDI, plus exactement appelées Forces d’occupation israéliennes, notant un passage croissant de l’utilisation de moyens traditionnels tels que les gaz lacrymogènes et les balles en caoutchouc, du métal recouvert de caoutchouc pour disperser les foules, à des tirs sur les genoux, les fémurs ou en visant leurs organes vitaux », a-t-elle ajouté.
Le cours de l’université de Princeton est dispensé par l’anthropologue Satyel Larson du département d’études proche-orientales de l’université, et ses supports de lecture ont été soigneusement examinés et approuvés par la faculté.
Un rapport de l’organisation StopAntisemitism a classé l’université de Princeton dans le passé comme l’une des institutions académiques au climat le plus antisémite des États-Unis.
De nombreux étudiants juifs ont souligné que l’administration de l’université ne prenait pas leur sécurité personnelle au sérieux et qu’ils ne se sentaient pas libres d’exprimer publiquement leur soutien à Israël sur le campus.
La semaine dernière, l’Association américaine d’anthropologie (AAA) a voté en faveur d’un boycott académique des établissements universitaires israéliens, évoquant l' »apartheid » israélien et la violation des droits des Arabes « tels qu’ils sont stipulés dans le droit international. »
La résolution de boycott de l’AAA a été adoptée à une majorité de 71 %, représentant plus de 12 000 membres, et signale la plus grande organisation prônant un tel boycott d’Israël.
© Equipe de rédaction Israel247.org.
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