Israël, les otages et la perspective d’une défaite

Connaissez-vous l’histoire de l’âne qui ne mangeait plus ? L’anecdote d’un homme qui voulait apprendre à son âne à survivre sans besoin de manger. Quand finalement on l’eut appris, l’homme le retrouva mort dans l’étable. Cet intelligent propriétaire, afin d’économiser quelques sous sur le dos de son âne, a réduit progressivement les portions de nourriture de la pauvre bête, qui, par un beau matin, mourut d’inanition. « C’est dommage, j’étais presque parvenu à lui apprendre à ne plus manger », s’est écrié le propriétaire devant le cadavre décharné de son âne.

C’est un peu ce que les USA et l’Union Européenne tentent de faire aux juifs d’Israël.

À force d’accumuler de lourdes charges sur le dos d’Israël dans tous les domaines, il finira par s’écrouler.… s’étaient-ils promis. À leur surprise totale, Israël ne s’est pas écroulé en 1948, ni en 1955, en 1967, 1973… ni après le 7 octobre 2023.

Israël se bat et piaille comme un oiseau éjecté de son nid, mais aussi, démontre au monde entier combien PETIT il peut être parfois. Alors, ce monde d’insuffisants, de haineux, de boiteux, écume sa haine, et multiplie ses forces contre cet État lilliputien.

Ô, combien ses ennemis aimeraient l’écraser comme un vulgaire moucheron ennuyeux et bruyant.

Pour tous ceux qui pensent défier les lois de la nature et même le Divin, toucher au juif est comme un sacrilège qui plane sur leurs têtes et qui, à un moment imprévu, les fait ployer genoux.

Pour le monde entier, Israël est une sorte de chaîne lourde, qui l’empêche de progresser dans ses démarches, dans ses projets aventuriers… Et même lorsque Israël est puni pour ses déviations répétitives, jamais son existence n’a été remise en question.

Tous se demandent comment et pourquoi.

Eh, oui, Israël s’est laissé avoir par le Hamas le 7 octobre 2023, qui l’a tenu au bout de sa ligne comme un lombric se tordant de douleur. Riposte écrasante, qui devait lui garantir une victoire totale à laquelle il a dû renoncer pour une centaine d’otages, dont beaucoup d’entre eux ne sont plus en vie. Israël a été contraint d’accepter l’insulte par ceux qui se disent ses alliés et qui l’ont poussé vers la défaite, à travers leurs chantages… Pas de munitions si vous ne nous obéissez pas.

Mais la secousse la plus forte qu’il a subie a été celle de devoir déposer sur une bascule de la balance le futur même d’Israël, de ses soldats, de son armée, de son existence, pour libérer une centaine d’otages emprisonnés par le Hamas. C’est tout simplement effarant !

Le Hamas le savait, étant bien conscient de la nature du Juif… il a bien appris ses leçons dans les prisons israéliennes qui ont aidé à guérir son dirigeant de son cancer… et donc était certain d’atteindre son but. Quelle étrange façon de récompenser ses sauveurs.

Les juifs d’Israël accordent beaucoup d’importance à la vie de toutes les créatures et de l’être humain en particulier, contrairement au Hamas, au Fatah et aux pays arabes en général, puisqu’aucun d’eux n’a ouvert ses portes aux réfugiés arabo-musulmans qui fuyaient la Bande de Gaza, en pleine conflagration. Aucune pitié, aucune considération, aucune fraternité… C’est contre ce genre spécifique de créature qu’Israël doit se mesurer… et le monde libre aussi… Israël trébuche très souvent, ramasse ses morts, pleure et… reprend l’arme.

De quel genre de peuples, de nations, est composé l’Islam ? Peut-on se fier à eux ? Leurs frères musulmans ne peuvent même pas croire en eux ! Comment leur faire confiance, s’allier à eux ? Peut-on leur ouvrir nos portes ? Beaucoup ont trouvé asile chez ces Occidentaux affables et humains, mais qui aujourd’hui regrettent amèrement leur sensibilité, leur compassion. Ces musulmans ont importé avec eux leur foi, leur culture, leur fertilité… et leur barbarie. Contrairement aux migrants juifs qui se sont intégrés et ont participé à la construction, au développement, à la sécurité de tous les pays qui les ont hébergés. Je me souviens encore de ces bateaux grouillants de fuyards de l’Europe nazie, auxquels le droit d’accoster a été refusé…

Le Juif demeure toujours une énigme même à lui-même. Il surprend, il éclabousse les autres avec ses connaissances, ses savoirs, son assurance et sa foi. Mais surtout, il tendra la main à tous ceux qu’il croit être dans la détresse.

Pourquoi donc être surpris de son choix de mettre la vie d’une centaine d’otages, sur une bascule de la balance et sur l’autre l’existence même de milliers de soldats, de la sécurité du petit pays et sa résilience ?

C’est fou, n’est-ce pas ? Pas pour le Juif. Il s’est porté garant de son frère depuis sa promesse aux pieds du mont Sinaï.

Il paiera pour ses erreurs sans doute, comme tout autre quidam. Il se relèvera et dira en lançant un regard aux cieux…

AM ISRAËL HAY

Thérèse Zrihen-Dvir