Israël, invoquant sa partialité, refuse de coopérer avec l’équipe des Nations unies chargée des droits de l’homme

Israël est le seul pays au monde dont le bilan en matière de droits de l’homme fait l’objet d’une discussion à chaque session du Conseil. Il a également exprimé ses inquiétudes quant à la composition du Conseil, qui comprend des pays dont le bilan en matière de droits de l’homme est médiocre, pour ne pas dire plus, et qui lui sont ouvertement hostiles.

Jeudi 17 février, Israël a officiellement annoncé qu’il ne coopérerait pas avec une commission spéciale formée par le principal organe de défense des droits de l’homme des Nations unies pour enquêter sur les abus présumés à l’encontre des Palestiniens, affirmant que l’enquête et sa présidente étaient biaisées contre Israël.

Cette décision, prise dans une lettre cinglante adressée à la présidente de la commission, Navi Pillay, a aggravé les relations déjà tendues entre Israël et le partial Conseil des droits de l’homme des Nations unies à Genève.

“Il est évident pour mon pays, comme il devrait l’être pour tout observateur impartial, qu’il n’y a tout simplement aucune raison de croire qu’Israël recevra un traitement raisonnable, équitable et non discriminatoire de la part du Conseil ou de cette commission d’enquête”, indique la lettre, signée par Meirav Eilon Shahar, ambassadeur d’Israël auprès des Nations unies et des organisations internationales à Genève.

Le Conseil a créé cette commission d’enquête de trois personnes en mai dernier, quelques jours après une guerre de 11 jours déclenchée par les terroristes du Hamas dans la bande de Gaza.

À l’époque, la Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l’homme, Michelle Bachelet, avait déclaré que les actions israéliennes, notamment les frappes aériennes dans des zones civiles, pouvaient constituer des crimes de guerre. Elle n’a pas déclaré que le Hamas était l’agresseur alors qu’il l’était, ni que les frappes terroristes sur des civils israéliens étaient des crimes de guerre alors qu’elles l’étaient. Elle n’a pas non plus relever que les frappes israéliennes ciblaient des lance roquettes installés dans les zones civiles utilisées comme boucliers humains.

Depuis lors, un certain nombre de groupes internationaux de défense des droits, dont Human Rights Watch, qui est extrêmement biaisé contre Israël, ont déclaré que les attaques israéliennes semblaient constituer des crimes de guerre. Mme Bachelet et HRW ont déclaré que les tirs aveugles de roquettes du Hamas sur les villes israéliennes violaient “les lois internationales de la guerre”.

Le Hamas est cependant responsable des pertes civiles, car le groupe utilise les zones résidentielles comme bouclier humain pour se couvrir lors de ses activités militaires. De nombreuses roquettes ont été tirées depuis des quartiers d’habitation.

Mais les responsabilités de la commission vont bien au-delà de la guerre de Gaza. Une “commission d’enquête” est l’outil le plus puissant dont dispose le Conseil pour examiner les violations des droits et les abus. Le mandat assigné à cette commission est de surveiller les violations présumées des droits en Israël, à Gaza et en Judée Samarie.

Et bien entendu, Israël est le premier et seul pays pour qui une commission de ce type, avec un mandat “permanent”, a été créé.

Israël a démontré depuis longtemps que les Nations unies, et en particulier le Conseil des droits de l’homme, est totalement partial et antisémite.

Israël a rejeté à plusieurs reprises les demandes internationales d’enquête sur sa conduite en temps de guerre et sur le traitement des Palestiniens. La Cour pénale internationale de La Haye a ouvert une enquête sur d’éventuels crimes de guerre commis par Israël et le Hamas – une enquête qui est motivée par l’antisémitisme et fait partie d’une campagne internationale visant à le délégitimer.

la lettre d’Eilon Shahar s’en prend personnellement à Mme Pillay, qui a le poste de responsable des droits de l’homme à l’ONU. Elle a rappelé que Pillay, un ancien juge sud-africain, a approuvé la diffamation qualifiant Israël de nation d’apartheid et a soutenu le mouvement international de boycott antisémite BDS dirigé par les Palestiniens contre Israël.

Fin décembre, Pillay a écrit à Israël que la commission aurait “besoin” de se rendre en Israël et dans les zones palestiniennes et a demandé à visiter le pays au cours de la dernière semaine de mars. Elle a précisé que la commission souhaitait voyager avec six à huit membres du personnel.

© Equipe de rédaction Israel247.org.

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Source : Ynet

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