Initialement publié le 13 juillet 2023 @ 13h07
Qui aurait cru que le régime d’apartheid israélien soit aussi incompétent à pratiquer la discrimination raciale ? Certainement pas Clémentine Autain.
Selon le rapport sur le marché du travail pour 2022 publié par le ministère du Travail, des Affaires sociales et des Services sociaux, au cours de la dernière décennie, le nombre de femmes arabes ayant acquis une éducation supérieure a augmenté de façon spectaculaire, ce qui s’est traduit par une plus grande participation au marché du travail et de meilleurs salaires.
Selon le rapport, en 2020 :
- 25 % des femmes arabes âgées de 30 à 34 ans sont titulaires d’un diplôme universitaire,
- c’est deux fois plus qu’en 2010, où seulement 13 % des femmes arabes de ce groupe d’âge étaient titulaires d’un diplôme.
- Dans la tranche d’âge 29-31 ans, la proportion de femmes diplômées atteint même 27 %.
Les chiffres sont conformes à ceux du Conseil de l’enseignement supérieur en Israël, qui montrent également une augmentation substantielle du nombre d’étudiantes arabes.
La proportion de femmes parmi les Arabes qui étudient en vue d’obtenir un premier diplôme est restée stable ces dernières années, à environ 69 %, mais la proportion d’Arabes dans l’ensemble des étudiants de premier cycle est passée de 16 % en 2014 à 20 % aujourd’hui, soit presque autant que leur proportion dans la population israélienne.
Meilleur niveau de revenus
Il existe une corrélation, que tout le monde connaît, entre l’enseignement supérieur, la participation à la main-d’œuvre et le niveau de rémunération. Les personnes titulaires d’un diplôme universitaire gagnent plus que celles qui n’en ont pas.
En Israël, cela reste vrai, même en tenant compte de la profession, du secteur d’activité, du sexe, du groupe ethnique et du lieu de résidence.
Selon une étude du Taub Center for Social Policy Studies en Israël, un diplôme permet de gagner 45 % de plus, ce qui signifie que l’enseignement supérieur est une voie importante de promotion pour les groupes de population les plus faibles, tels que les femmes arabes. Effet secondaire : les femmes arabes diplômées qui gagnent bien leur vie et travaillent dans un métier valorisant font moins d’enfants… suivez mon regard.
Plus grande participation au monde du travail
Le niveau de participation des femmes arabes à la vie active, qui a toujours été très faible par rapport aux femmes d’autres catégories de la population en raison des blocages culturels traditionnels de la population musulmane, a également augmenté de manière significative.
Selon le rapport sur le marché du travail :
- En 2014, le taux de participation des femmes arabes à la population active n’était que de 33 %.
- Ce taux était de 69 % chez les femmes haredi,
- et de 78 % chez les femmes juives non haredi.
- En 2022, le taux de participation des femmes arabes atteignait 42 %.
Conclusion : il est ainsi confirmé que les Israéliens pratiquent très mal l’apartheid, celui devant exclure les Arabes de la vie économique, leur interdire d’étudier dans les universités, de chercher à s’éduquer, et de s’intégrer à égalité dans la vie sociale.
Au fait, avant que les anti-israéliens ne hurlent à la propagande, l’information a été publiée dans Haaretz – le média d’extrême gauche pro-palestinien post-sioniste.
© Equipe de rédaction Israel247.org.
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