Le président russe Vladimir Poutine a appelé le Premier ministre Benjamin Netanyahou jeudi matin pour le féliciter de sa victoire aux élections et de la formation d’un nouveau gouvernement.
Le président russe a également souhaité au Premier ministre israélien un joyeux Hanoukka.
Poutine a discuté des liens bilatéraux et des développements internationaux lors d’un appel téléphonique avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, selon un communiqué du Kremlin jeudi.
« Les questions d’actualité de l’agenda bilatéral et la situation internationale ont été discutées. Les parties ont exprimé leur confiance mutuelle dans le fait que les relations russo-israéliennes continueront à se développer de manière constante et que les contacts à différents niveaux se poursuivront », indique le communiqué.
Le communiqué ajoute que M. Poutine a également profité de l’occasion pour souhaiter à M. Netanyahou et à tous les Juifs israéliens un joyeux Hanoukka.
« Au cours de la conversation chaleureuse et personnelle qu’ils ont eue, le Premier ministre désigné Netanyahou a remercié [Poutine] pour ses bénédictions et a répété les propos qu’il a tenus pendant la campagne électorale, à savoir qu’après avoir pris ses fonctions, il examinerait sérieusement la question de l’Ukraine », a déclaré le bureau de Netanyahou.
Les deux dirigeants ont discuté de plusieurs questions, « au premier rang desquelles la guerre en Ukraine ». M. Netanyahou a déclaré à M. Poutine qu’il « espère qu’un moyen sera trouvé dès que possible pour mettre fin à la guerre et aux souffrances qu’elle cause ».
Il a également déclaré à Poutine qu’il était déterminé à empêcher l’Iran d’obtenir des armes nucléaires et à freiner ses tentatives d’établir une base militaire à la frontière nord d’Israël.
Il est important de rappeler que la Russie et l’Iran maintiennent tous deux une empreinte militaire en Syrie, de l’autre côté de la frontière nord d’Israël. L’Iran fournit également à son mandataire au Liban, l’organisation terroriste Hezbollah, un budget important, des armes et des formations.
Des responsables des services de renseignement américains ont déclaré le mois dernier que l’Iran demandait également à la Russie des matériaux nucléaires supplémentaires et une assistance pour la fabrication de combustible nucléaire qui pourrait contribuer à alimenter les réacteurs nucléaires iraniens, et potentiellement raccourcir davantage son « temps d’accès » à l’arme atomique, a rapporté CNN.
En outre, la Russie et l’Iran dépensent des milliards de dollars pour construire ensemble une nouvelle route commerciale transcontinentale, selon un rapport de Bloomberg.
Cette nouvelle route commerciale de 3 000 kilomètres (1 860 miles) s’étendra de la frontière orientale de l’Europe à l’océan Indien.
Des dizaines de navires russes et iraniens – y compris ceux qui font l’objet de sanctions – empruntent déjà cette route, selon le média, qui cite des données de suivi des navires.
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