Le département d’État américain a déclaré dimanche que le secrétaire d’État Anthony Blinken a appelé le Premier ministre Benjamin Netanyahou et l’a exhorté à s’abstenir de toute mesure qui rendrait difficile la résolution du conflit israélo-palestinien sur la base de “deux États”.
Les bras m’en tombent : après tant d’années où les Arabes disent qu’ils ne veulent qu’un seul Etat, palestinien ; que les Israéliens disent qu’ils ne veulent pas de cette mauvaise solution qui créerait un nouvel Etat terroriste, et que cela voudrait dire la création de trois Etat et pas deux (avec Gaza), les diplomates restent mentalement bloqués. Totalement psycho-rigides. Obsédés par une idée idiote, le genre d’erreurs historiques qui créent des millions de morts et dont les livres d’Histoire sont remplis. Les Démocrates poussent toujours le mur d’une impasse en espérant qu’elle débouchera sur un avenir radieux, océan de lumière et de bonheur.
M. Blinken a souligné la nécessité d’agir pour rétablir le calme tant du côté israélien que du côté palestinien. C’est proprement déconnecté de toute réalité, c’est comme s’il évoquait un conte d’enfants : pas de gentils et pas de méchants. Il a précisé que les États-Unis s’opposent à toute mesure unilatérale qui ne ferait qu’accroître l’escalade, comme si les agressions avaient commencé quand Israël a construit des immeubles d’habitations en Judée Samarie. Les problèmes régionaux ont également été abordés, notamment l’Iran.
Au cours de la nuit, Anthony Blinken a également appelé le président de l’Autorité palestinienne, Abou Mazen, pour empêcher le vote au Conseil de sécurité d’une résolution demandant l’arrêt immédiat de la “colonisation”. La semaine dernière, une telle résolution a été initiée par l’AP et les Émirats arabes unis.
Cela place l’administration Biden face à ses contradictions : il lui est difficile d’opposer son veto à une telle résolution, puisque Washington a condamné la légalisation de neuf avant-postes en Judée et Samarie et les projets du gouvernement Netanyahu de construire 10 000 logements dans les territoires attribués à Israël dans la zone C. Mais d’un autre côté, les Américains ne pardonneraient pas à cette administration déjà très affaiblie, de ne pas se ranger du côté de son allié israélien qu’ils soutiennent tant.
Mahmoud Abbas a exhorté les États-Unis à “faire pression sur Israël et à mettre fin aux manœuvres dangereuses qui menacent la création d’un État palestinien”, a déclaré le bureau du président de l’AP dans un communiqué.
© Equipe de rédaction Israel247.org.
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