Il faut le voir pour le croire. Pallywood en pleine action

Immédiatement après la mort de la journaliste antisémite et pro-terreur d’Aljazeera Shireen Abu Aqleh, vraisemblablement tuée par une balle arabe, le monde médiatique s’est déchainé contre Israël, coupable par essence de tous les sales coups. CNN s’est même fendu d’une prétendue “enquête” dont les conclusions étaient données d’avance et durant laquelle la chaine antisioniste de gauche s’est contentée d’interviewer quelques Arabes de Djénine, un peu à la manière dont Mohammed Bakri avait réalisé son pamphlet raciste et mensonger que les chaines du monde entier se sont arraché : l’immonde “Jenin Jenin”

La même année, Pierre Rehov prenait la peine et le risque de s’infiltrer à Djénine pour réaliser son propre film sur la même bataille.
Voici ce qu’écrivait CAMERA au sujet de “La route de Djénine”, réalisé par Rehov:

“Si le spectateur lambda peut se douter que le directeur de l’hôpital, le Dr Mustafa Abo Gali, n’est pas tout à fait franc, l’ampleur de sa tromperie apparaît dans le film Road to Jenin de Rehov, dans lequel Abo Gali est également interviewé. Dans ce film, le directeur de l’hôpital montre les prétendus dommages résultant d’une attaque d’un seul coup – un minuscule trou ou une éraflure sur l’extérieur d’un bâtiment. De plus, Rehov fournit des images aériennes de l’hôpital le dernier jour de l’incursion – entouré d’arbres, le toit et les planchers sont tous intacts.

De même, dans Road to Jenin, Abo Gali affirme que l’armée israélienne a empêché toutes les ambulances d’atteindre l’hôpital, insistant : “Ils ne voulaient pas que les gens reçoivent un traitement médical.” Là encore, les images montrent le contraire : Les ambulances déchargent les blessés devant les portes de l’hôpital et on voit des soldats des FDI aider les enfants et les personnes âgées à se faire soigner. Le Dr David Zangen, médecin en chef de l’armée à Jénine pendant l’incursion, et principal critique de Bakri, décrit comment les soldats ont même traité des combattants palestiniens, y compris des membres du Hamas. Enfin, dans Road to Jenin, Abo Gali raconte que les 500 occupants de l’hôpital – “des blessés, des malades, notre équipe, des mères et des enfants… nous n’avions plus de nourriture”. Puis Rehov passe à une scène où un officier Israélien autorise Abo Gali en personne à recevoir tout ce qu’il souhaite pour l’hôpital, sauf des armes.

Un autre épisode litigieux abordé dans les deux documentaires est le cas d’un homme âgé avec une main blessée. Dans Jénin-Jenin de Bakri, l’homme décrit des tireurs d’élite lui tirant dans la main à une distance de 1,5 mètre, le faisant tomber au sol. Les Israéliens lui auraient ordonné de se relever et, comme il ne le pouvait pas, lui auraient tiré dans le pied. Dans le film de Rehov, Ali Youssef, dont nous apprenons le nom, raconte à peu près la même histoire.

Armé de documents de l’hôpital, Zangen lâche alors la bombe : Ali Youssef se trouvait dans le même bâtiment que des combattants du Hamas, lorsqu’il a été blessé par des balles qui ont ricoché. Les Israéliens ont emmené l’homme dans un poste militaire pour le soigner, où ils ont découvert qu’il souffrait d’une insuffisance cardiaque congénitale. Ali Youssef a ensuite été soigné pour cet état avec des soins médicaux à Afula, en Israël. Les documents de l’hôpital d’Afula révèlent qu’il n’a pas du tout été touché à la jambe.

En partant de l’hypothèse de Bakri que ” toute vérité a deux côtés – notre côté et votre côté “, que doit-on faire de l’incident d’Ali Youssef ? D’un côté, un sniper lui aurait tiré dans la main, l’aurait menacé et lui aurait tiré dans le pied. De l’autre côté, une balle a ricoché dans la main d’Ali Youssef, les Israéliens ont traité sa blessure, ont découvert un problème cardiaque congénital, aucune blessure au pied, et l’ont emmené en Israël pour le soigner. Ce dernier récit est étayé par des documents médicaux, tandis que le premier repose uniquement sur la parole d’Ali Youssef. Ces récits disparates ne sont pas les deux faces d’une “grande vérité”.

Selon Rehov, l’affabulation d’Ali Youssef n’est pas une anomalie dans les allégations palestiniennes d’atrocités israéliennes à Jénine et ailleurs. Alors que les journalistes internationaux faisaient leur ronde dans les décombres de Jénine, les habitants mettaient souvent en scène des photographies émouvantes : Une vieille femme, assise dans les décombres, est entraînée : “Regardez l’appareil photo. Ayez l’air triste. Mettez votre main sur votre visage pour avoir l’air désespéré.”

Soulignant le penchant des Palestiniens à inventer des “nouvelles”, Rehov parvient même à filmer la fabrication d’un reportage fictif. Le 25 janvier 2003, il accompagne le journaliste palestinien Ali Smoddi, de la chaîne de télévision de Jénine, contrôlée par l’Autorité palestinienne, alors qu’il part avec son équipe interviewer un Palestinien et sa femme dont le bébé vient d’être mis au monde par un médecin. Dans la voiture en chemin, Smoddi construit une histoire fictive dans laquelle le mari a été forcé d’accoucher : “Je veux insister sur certains éléments. Le mari n’a aucune expérience en matière d’accouchement et, malgré cela, c’est lui qui met sa femme au monde. C’est le point culminant de toute tragédie.” Smoddi reçoit ensuite un appel du médecin du couple, et lui demande : “C’est vous qui l’avez accouchée ? . . . Non, ne les laissez pas partir.”

À l’hôpital, l’équipe de Smoddi fait plusieurs “prises” du récit de la naissance par le père, chacune avec une tournure différente. Dans une version, le père affirme que l’ambulance qu’il devait rejoindre a été retenue à un poste de contrôle pendant 15 minutes, et qu’il a été contraint d’accoucher de son fils dans la voiture, car l’ambulance n’était pas arrivée. Dans un autre récit, le père dit : “Les soldats m’ont fait descendre dans l’ambulance pour vérifier mon identification et ma femme a accouché dans l’ambulance et est allée à l’hôpital.” Dans chaque récit, Smoddi incite le père et fait des suggestions sur les événements. Smoddi invite ensuite la nouvelle mère : “Le char vous arrête pendant l’accouchement. Vous êtes seule dans la voiture, parlez de vos sentiments.”

Dans une communication privée avec CAMERA, Rehov a révélé qu’il a pu obtenir de telles séquences parce qu’en tant que journaliste avec un passeport français, il était considéré comme un ami des Palestiniens. Né en Algérie, Rehov comprenait suffisamment l’arabe pour savoir qu’un événement était mis en scène à son profit.

Rehov interviewe également Thaber Mardawi, un combattant du Jihad islamique détenu par Israël, qui déclare : “Je ne sais pas pourquoi ils [les Forces de défense israéliennes] ont envoyé l’infanterie [à Jénine]. Ils savaient qu’ils seraient tués. Voir un soldat passer devant moi, j’ai attendu cela pendant de nombreuses années.” Il évoque également les types d’explosifs que les combattants de Jénine ont utilisés contre les Israéliens. (En revanche, Bakri n’inclut que des références obliques aux Palestiniens armés, ce qui sert son objectif de dépeindre une force militaire israélienne soutenue par les États-Unis qui attaquerait une population innocente dans un massacre pire que celui du Vietnam).

Road to Jenin comprend d’autres témoignages révélateurs. Le volontaire humanitaire chrétien australien Dalry Jones, qui avait été initialement dupé par la propagande palestinienne sur l’action israélienne à Jénine, raconte comment les Palestiniens ont exposé des photos de corps “crevés et piqués, déchirés. On nous a dit que c’était dû à la torture infligée par les Israéliens”. Plus tard, lorsqu’elle a vu un enfant palestinien exploser devant son visage, elle a compris que les corps déchiquetés étaient le résultat de pièges humains que les Palestiniens utilisaient contre les Israéliens.”

Etant donné qu’il ne se passe pas une journée sans que le nid de terroristes qu’est Djénine ne fasse les grandes lignes de certains médias, nombre de personnes ont demandé à Rehov de ressortir son film et, surtout, de le mettre gratuitement à la disposition de tous, ce qui n’avait encore jamais été fait. Voici donc, en avant-première pour les lecteurs d’Israël24/7 “La route de Djénine”, le film qui démonte Pallywood comme cela n’a jamais été fait.
Vous n’en croirez pas vos yeux !

© Pierre Rehov pour Israël 24/7.org

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