L’ambassadeur américain en Israël, Mike Huckabee, s’est moqué dimanche de la BBC après que le réseau britannique a une fois de plus publié des informations antisémites trompeuses sur la guerre à Gaza.
Plus tôt dimanche, l’armée israélienne (FDI) a publié une réfutation des allégations de la BBC selon lesquelles une Arabe autorisée à quitter Gaza pour des soins médicaux serait morte de malnutrition. Marah Abu Zohry est arrivée à Pise mercredi soir sur un vol humanitaire organisé par le gouvernement italien. Vendredi, après des examens et le début d’un traitement, elle est décédée d’une crise respiratoire soudaine et d’un arrêt cardiaque. Des agences de presse italiennes avaient indiqué qu’elle souffrait d’une sévère malnutrition.
Le Coordinateur des activités gouvernementales dans les territoires (COGAT) a tweeté :
« Les faits, que le reportage n’a pas mentionnés : Marah Zohry, 20 ans, souffrait d’une leucémie. »
La journaliste Melanie Phillips a critiqué la BBC et écrit sur X :
« Israël aide à évacuer une malade du cancer de Gaza vers l’Italie. Elle y meurt d’une leucémie. La BBC laisse entendre qu’Israël l’a affamée à mort. Pour la BBC, même le cancer est la faute d’Israël. »
Huckabee a partagé la réaction de Phillips et a écrit :
« La BBC va-t-elle retirer son article et présenter des excuses ? Oui, le jour où le glacier Baskin‑Robbins ouvrira une boutique en enfer. »
La BBC a ensuite ajouté à son article l’explication israélienne selon laquelle la femme souffrait d’une leucémie, mais l’incitation à la haine, qui déclenche tant d’agressions antisémites, était faite, c’était trop tard.
La BBC a été régulièrement critiquée pour son biais anti‑israélien, qui s’est manifesté de nouveau depuis le 7 octobre 2023.
- En novembre 2023, elle a présenté des excuses après avoir affirmé à tort que des soldats israéliens ciblaient des équipes médicales lors des combats autour de l’hôpital Al‑Chifa.
- Auparavant, elle avait faussement imputé à Israël une explosion dans un hôpital de Gaza, alors que l’armée israélienne avait déjà démontré qu’il s’agissait d’une roquette du Jihad islamique ; le réseau a ensuite reconnu qu’« il était faux de spéculer » sur cette explosion.
- Plus tôt cette année, la BBC a aussi subi des critiques pour avoir choisi comme narrateur du documentaire « Gaza : comment survivre dans une zone de guerre » le fils d’un haut responsable du Hamas sans le dire ; la chaîne a reconnu des « défauts sérieux » dans le programme, mais elle a presque immédiatement recommencé.
- Quelques mois auparavant, le présentateur de BBC News Nicky Shiller avait qualifié de « prisonniers » trois otages libérés par le Hamas, terme employé pour les terroristes emprisonnés en Israël, ce qui avait entraîné des excuses de la part du réseau.
- Refus de qualifier le Hamas de « terroriste » : Depuis 2021, le Royaume-Uni a désigné l’ensemble du Hamas comme une organisation terroriste. Cependant, la BBC persiste à utiliser le terme « militant » plutôt que « terroriste » pour décrire les membres du Hamas, arguant que cela maintient un ton « objectif ».
La BBC n’hésite pas à qualifier d’autres groupes comme Al-Qaïda ou l’État islamique de « terroristes ». Ce choix sémantique a été particulièrement pointé du doigt après les attaques du 7 octobre 2023, où la BBC a été accusée de minimiser la gravité des actes du Hamas. - Couverture biaisée de l’explosion à l’hôpital Al-Ahli (octobre 2023) : En plus de l’erreur initiale où la BBC a attribué l’explosion à une frappe israélienne, la chaîne a continué à diffuser des informations non vérifiées provenant du Hamas, affirmant que 500 personnes avaient été tuées. Des enquêtes ultérieures ont montré que l’explosion, causée par une roquette du Jihad islamique, avait touché un parking et non l’hôpital, avec un bilan bien inférieur. Le correspondant de la BBC, Jon Donnison, a aggravé la situation en déclarant en direct qu’il était « difficile d’imaginer autre chose qu’une frappe israélienne » en raison de l’ampleur de l’explosion, une affirmation non étayée qui a alimenté les critiques de parti pris.
- Diffusion d’accusations non vérifiées sur la mort de 14 000 bébés (mai 2025) : Lors d’une interview sur BBC Radio 4, le chef humanitaire de l’ONU, Tom Fletcher, a affirmé sans preuves que 14 000 bébés gazaouis mourraient dans les 48 heures si l’aide n’arrivait pas. Sa déclaration a été présentée sans contexte ni clarification.
- Lors d’une interview avec l’ancien Premier ministre israélien Naftali Bennett, la présentatrice de BBC News, Anjana Gadgil, a accusé les forces israéliennes d’être « heureuses de tuer des enfants » lors d’une opération antiterroriste à Jénine, où quatre des personnes tuées étaient mineures (mais revendiquées par des groupes terroristes comme leurs combattants).
- Titre trompeur sur l’attaque de Majdal Shams (juillet 2024) : Après une attaque à la roquette par le Hezbollah à Majdal Shams, dans le Golan, qui a tué 12 enfants druzes, la BBC a publié un titre initial : « Dix morts dans une attaque à la roquette sur le Golan occupé par Israël ». Ce titre omettait de mentionner le Hezbollah, la communauté druze, ou le fait que les victimes étaient des enfants jouant au football, tout en semblant justifier politiquement l’attaque.
