La part des femmes employées dans le secteur arabe est aujourd’hui de 45,1%. Elle a augmenté de 6,1% par rapport à la dernière année avant la pandémie. Cependant, selon le Service de l’emploi dans une étude publiée ce dimanche, les faibles niveaux d’éducation (dans le monde islamique, la femme n’a pas le droit de sortir seule de chez elle sans la surveillance d’un homme, ce qui ne favorise pas trop l’émancipation), de formation (l’islam ne voit pas la femme comme l’égale de l’homme, et lui attribue un double rôle: procréer et tenir sa maison) et les « stéréotypes culturels » (entendre par là : l’extrême sexisme de la société musulmane) empêchent une participation plus active des femmes arabes au marché du travail. Le gouvernement s’est fixé pour objectif de porter la part des femmes arabes actives à 53% d’ici 2030, ce qui est louable, et sera atteint par plus d’éducation.
Le taux d’emploi des jeunes femmes arabes âgées de 20 à 24 ans est particulièrement faible : 35,8 % seulement. Ceci est souvent justifié par le fait qu’à cet âge, elles donnent généralement naissance aux enfants et s’occupent de la maison, ce qui n’est pas une explication convaincante, puisque les femmes juives du même âge vivent la même progression sociale et familiale, et leur taux d’emploi est largement supérieur.
- Si l’on exclut les secteurs arabes des Druzes, des Bédouins et de Jérusalem-Est, les femmes arabes représentent 18,8 % de tous les travailleurs enregistrés en Israël, soit beaucoup plus que leur part de la population du pays, qui est de 16 à 17% pour les Arabes musulmans.
- 55 % des Arabes musulmans sont des femmes.
- Le service de l’emploi a noté que le taux de leur retour sur le marché du travail après la pandémie est bien inférieur à la moyenne nationale.
Dans le même temps, les femmes arabes constituent la majorité des chômeurs qui perçoivent l’allocation de subsistance (avtahat akhnasa), soit 62,4% des chômeurs arabes.
- À Jérusalem-Est et dans les villages bédouins du sud, la part des femmes vivant de l' »avtahat akhnasa » atteint le chiffre scandaleux de 85%.
- Pour les chômeuses druzes, le taux est d’environ 53% recevant un revenu d’intégration.
- La moyenne nationale est de 39%,
- Parmi les femmes du secteur juif, elle est de 20,7%.
Autrement dit, les femmes juives contribuent trois fois plus à la société que les femmes arabes. Ceci explique pourquoi l’Etat juif est si en avance, et tous les pays arabes, y compris l’Iran, tellement empêtrés dans le tiers-monde, la pauvreté, l’illettrisme, la violence, et l’arrièrisme : la vie vient par les femmes.
© Jean-Patrick Grumberg pour Israël 24 7.org