Hélas, zéro surprise : en Israël, plus de la moitié des femmes arabes ne travaillent pas et vivent de l’aide sociale

Femme arabe à la terrasse d'un café de Gaza en train de fumer

La part des femmes employées dans le secteur arabe est aujourd’hui de 45,1%. Elle a augmenté de 6,1% par rapport à la dernière année avant la pandémie. Cependant, selon le Service de l’emploi dans une étude publiée ce dimanche, les faibles niveaux d’éducation (dans le monde islamique, la femme n’a pas le droit de sortir seule de chez elle sans la surveillance d’un homme, ce qui ne favorise pas trop l’émancipation), de formation (l’islam ne voit pas la femme comme l’égale de l’homme, et lui attribue un double rôle: procréer et tenir sa maison) et les “stéréotypes culturels” (entendre par là : l’extrême sexisme de la société musulmane) empêchent une participation plus active des femmes arabes au marché du travail. Le gouvernement s’est fixé pour objectif de porter la part des femmes arabes actives à 53% d’ici 2030, ce qui est louable, et sera atteint par plus d’éducation.

Le taux d’emploi des jeunes femmes arabes âgées de 20 à 24 ans est particulièrement faible : 35,8 % seulement. Ceci est souvent justifié par le fait qu’à cet âge, elles donnent généralement naissance aux enfants et s’occupent de la maison, ce qui n’est pas une explication convaincante, puisque les femmes juives du même âge vivent la même progression sociale et familiale, et leur taux d’emploi est largement supérieur.

Dans le même temps, les femmes arabes constituent la majorité des chômeurs qui perçoivent l’allocation de subsistance (avtahat akhnasa), soit 62,4% des chômeurs arabes.

Autrement dit, les femmes juives contribuent trois fois plus à la société que les femmes arabes. Ceci explique pourquoi l’Etat juif est si en avance, et tous les pays arabes, y compris l’Iran, tellement empêtrés dans le tiers-monde, la pauvreté, l’illettrisme, la violence, et l’arrièrisme : la vie vient par les femmes.

© Jean-Patrick Grumberg pour Israël 24 7.org

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