Le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a déclaré, lors d’une cérémonie marquant le 17e anniversaire de la guerre de juillet, connue sous le nom de deuxième guerre du Liban en 2006 :
“Nous reprendrons tous les territoires libanais aux mains d’Israël, y compris la partie sud du village alaouite de Rajar. Ce qui se passe au Sud-Liban n’est pas la démarcation d’une frontière terrestre, mais une opération visant à reprendre des terres occupées. Nous sommes décidés à reprendre la partie capturée de Rajar – ces terres, nous ne les abandonnerons pas. Nous exigeons que l’ennemi quitte le territoire libanais”, a déclaré M. Nasrallah. “Les jeunes du Sud-Liban ont reçu l’ordre d’agir à la frontière”, a-t-il ajouté.
Se référant à la dernière guerre, il a déclaré qu’elle avait permis d’établir une force de dissuasion à l’encontre d’Israël. “Elle est toujours en vigueur aujourd’hui, et le pouvoir de dissuasion d’Israël a diminué”, a affirmé le chef du Hezbollah.
En octobre 2022, le Premier ministre Lapid signait un accord “historique” sur le gaz offshore, en faisant cadeau au Liban de territoires israéliens contre une promesse de sécurité considérée par beaucoup comme illusoire.
“Toutes nos demandes ont été satisfaites, les changements que nous avons demandés ont été corrigés. Nous avons protégé les intérêts sécuritaires d’Israël et nous sommes sur la voie d’un accord historique,” avait déclaré le représentant du gouvernement Lapid à la signature des concessions.
Il n’aura pas fallu un an avant que les faits nous donnent raison et montrent la faiblesse politique de Lapid.
© Jean-Patrick Grumberg pour Israël 24 7.org