Le Hamas a pris l’initiative d’un nouveau conflit.
L’organisation terroriste à lancé une attaque d’une barbarie qui dépasse l’entendement. Ses hommes, agissant comme des bêtes assoiffées de sang, se sont livrés à des actes innommables. Ils se sont filmés violant, torturant, massacrant avec une joie sauvage. Et ces preuves de leurs forfaits, parfois assortis de commentaires hilares, ils n’ont pas hésité à les diffuser sur les réseaux sociaux arabes où ils ont été applaudis et encensés.
Puis ils sont repartis, emportant avec eux leur butin : au moins deux cent quarante otages, notamment les bébés qu’ils avaient laissé vivre, de tout jeunes enfants, des femmes jeunes et moins jeunes et des personnes âgées.
En même temps, une pluie de missiles cherchaient des cibles civiles à l’intérieur d’Israël.
La guerre que mène l’Etat juif contre le Hamas est donc plus que juste. Elle est aussi asymétrique. L’armée israélienne se veut respectueuse du droit de la guerre, alors que son ennemi a démontré qu’il ne respectait ni le droit de la guerre ni le droit humanitaire. Il fait de sa propre population son arme maîtresse, positionnant ses lance-roquettes près ou dans des écoles, des hôpitaux, des mosquées. Armes et munitions sont entreposées dans le sous-sol de ces institutions que le droit humanitaire oblige Israël à respecter. Elles sont entreposées aussi dans des maisons où habitent des citoyens ordinaires, que le Hamas est prêt à sacrifier, n’hésitant d’ailleurs pas à installer un lance-roquette dans une chambre d’enfants.
On imagine à quel point la tâche de l’armée israélienne est difficile.
Elle est rendue plus difficile encore par un autre aspect de cette asymétrie. L’extraordinaire aveuglement, pour ne pas dire la mauvaise foi, avec laquelle ce qui se passe est rapporté par certains organes de presse. Comment expliquer le fait que les communiqués de l’organisation terroriste soient publiés tels quels, sans le moindre effort de vérification, alors que la version donnée par l’armée israélienne, preuves en main, est systématiquement mise au conditionnel ?
Ce qui est particulièrement choquant, c’est de voir qu’aujourd’hui encore, certains se refusent à qualifier ceux qui ont commis les atrocités du 7 octobre de terroristes, n’hésitant pas à parler de «résistants» ou de «combattants de la liberté». Résistants à quoi d’ailleurs ? Israël s’est totalement retiré de la Bande de Gaza en 2005, soit il y a bientôt un quart de siècle. Il n’y a pas de contentieux territorial – sauf la volonté du Hamas d’anéantir son voisin, et d’établir un califat islamique sur ses ruines – une volonté soutenue par des hordes manifestant à Paris ou à Londres en vociférant «De la rivière à la mer, la Palestine sera libre».
Ce slogan, faut-il le rappeler encore une fois, niant le droit à l’existence de l’Etat juif et sa légitimité, et appelant à son extermination, était déjà solidement ancré dans les campus américains et ailleurs, sans soulever d’indignation majeure.
Ce travail de sape se montre payant.
Les organisations féminines n’ont pas condamné publiquement viols et prises d’otages. Personne n’a marché ne fut-ce que pour réclamer la libération des bébés et tout petits retenus par les monstres du Hamas. Il n’y a qu’en Amérique qu’on a pu voir une manifestation de grande ampleur en faveur de l’Etat juif.
© Michèle Mazel pour Israël24 7.org