« La maison a été mise à leur disposition » : le milliardaire américain Simon Falic et la villa utilisée par la famille Netanyahu à Jérusalem fait la Une de Walla ce mardi matin. Si les journalistes en avaient tellement marre de Netanyahou, ce qui est leur droit, pourquoi en parle-t-ils quotidiennement ?
Walla annonce, fièrement avoir appris que le chef de l’opposition et son épouse utilisent fréquemment la maison de Simon Falic, membre de l’une des plus grandes familles de donateurs de Netanyahou, et qu’ils y tiennent des réunions et l’utilisent à des fins familiales et sociales.
Un porte-parole de la famille Palic a déclaré : « Les familles sont amies depuis des décennies ». La famille Netanyahou n’a pas répondu.
Benjamin Netanyahu et son épouse Sarah utilisent fréquemment la maison de l’homme d’affaires Simon Falic dans le quartier de Talpiot à Jérusalem. Trois sources de confiance ont déclaré à Walla que ces dernières semaines, Netanyahou et son épouse ont séjourné dans la villa de Palic lorsqu’ils étaient à Jérusalem, tenant des réunions et l’utilisant pour des besoins familiaux et sociaux. Selon une source, « la maison a été mise à leur disposition ». Pour un scoop, c’est un scoop ! « Trois sources de confiance » !
La famille possède également le Psagot Winery à Benjamin, où elle a accueilli le mois dernier Netanyahou et l’ancien secrétaire d’État américain Mike Pompeo pour une réception commune précise Walla.
Je pense qu’il faut apporter la précision suivante, que Walla s’est abstenu de préciser, alors qu’il donne de nombreux détails sur les Falic : le magnat du duty free finance l’immobilier de Judée Samarie.
Associated Press a montré que la famille Falic a donné au moins 5,6 millions de dollars à des groupes d’Israéliens en Judée Samarie et à Jérusalem-Est au cours de la dernière décennie. Ils ont financé des synagogues, des écoles et des services sociaux ainsi que des causes que les médias ont classé à l’extrême droite, oui parce que les médias ont le doigt rapide pour dire ce qui est d’extrême droite. Etrangement, ils n’écrivent jamais, ou presque, les mots extrême gauche.
© Jean-Patrick Grumberg pour Israël 24 7.org