Olivia Zemor, cofondatrice et dirigeante de CAPJO-Euro-Palestine, appelle à un grand rassemblement place de la République, afin de protester contre l’assassinat ciblé d’un membre important des brigades Ezz ad-Din Al-Kassam.
Ayman Mansour, qui était général des brigades Ezz-Ed-Din Al-Kassam dans le nord de la bande de Gaza, a été sauvagement tué alors qu’il circulait en voiture.
Le Collectif Palestine s’est joint aux protestations et a déclaré que l’élimination aveugle d’ennemis est une violation du droit international, un crime contre l’humanité, et a demandé une enquête internationale, en ajoutant que « ce crime ne resterait pas impuni ».
L’Association France Palestine Solidarité a réclamé que la Cour pénale internationale soit saisie.
Et vous n’en avez pas entendu parler. Pourquoi ?
- Parce que Zemor n’a pas appelé à manifester, et n’a pas protesté contre l’assassinat du militant de Gaza.
- Parce que le Collectif Palestine, en réalité, n’a pas dénoncé l’élimination aveugle, n’a pas parlé de crime contre l’humanité, et n’a pas demandé d’enquête internationale.
- Enfin, parce que l’Association France Palestine Solidarité n’a pas réclamé que la CPI soit saisie.
Pourquoi ?
Parce que le célèbre militant arabe n’a pas été tué par Israël.
Son assassinat est né d’une querelle de clans entre hauts responsables des brigades Ad-Edin Al-Aksam dans le nord de la bande de Gaza.
Selon des rapports arabes, la querelle entre les deux clans a commencé lorsque Ayman Mansour a accusé son rival d’être responsable de la mort d’officiers supérieurs des brigades Ezz-Edin Al-Kassam.
Après que l’innocence d’Eid a été prouvée et qu’il a été libéré, il est venu régler son compte et a éliminé Ayman Mansour.
Et surtout, parce que CAPJO-Euro-Palestine, le Collectif Palestine, et même l’Association France Palestine Solidarité, se soucient du sort des Arabes de la région seulement lorsqu’Israël peut être accusé. Autrement, quand des « Palestiniens » sont alignés devant un poteau d’exécution en Syrie, lorsqu’ils sont abattus dans les « camps de réfugiés » au Liban, ou éliminés d’une balle dans la tête, sans procès, en pleine rue de Gaza, rien ne les intéresse moins dans la vie…
Et c’est la stricte vérité.
© Jean-Patrick Grumberg pour Israël 24 7.org