Un homme juif de 74 ans a admis être à l’origine des graffitis antisémites sur un restaurant casher de Levallois en banlieue parisienne. Mais la suite est encore plus surprenante.
La devanture du restaurant a été recouverte de messages sur lesquels était écrit : « juif » et « voleur juif ».
- Le 19 juillet la police arrête un premier suspect, repéré par les caméras de sécurité, puis le relâche. Comme la France est très peu transparente dans ses communications, on ne connait pas exactement les raisons, mais on suppose que les preuves devaient être insuffisantes. Bref, le ministre de l’Intérieur Gerald Darmanin a tout de même publié un communiqué sur X, disant qu’il était choqué par les inscriptions antisémites « insupportables » (il existerait des inscriptions antisémites supportables ?), et il a félicité la police d’avoir « déjà arrêté l’auteur présumé ».
- La police a ensuite arrêté l’homme juif de 74 ans.
La police a déclaré aux médias locaux que ce crétin (ce n’est pas la police, c’est moi, qui le traite de crétin) était le propriétaire des murs du local commercial et qu’il était en colère contre le locataire du restaurant parce qu’il lui devait des loyers.
Finalement, comme il y a toujours plus crétin que soit, l’auteur des graffitis a trouvé son maître : les vrais crétins sont les gauchistes qui ont accusé l’extrême droite, l’extrême droite qui a accusé les islamistes, soit tous ceux qui portent des accusations sans preuves.
© Jean-Patrick Grumberg pour Israël 24 7.org
Dans ce cas précis, toute les associations d’extrême gauche, vu que le suspect ne vient pas « des quartiers », vont pouvoirs développés une rhétorique encourageant la lutte contre l’antisémitisme.
OK mais « vont pouvoir développer ».