Des images récentes de la bande de Gaza montrent des enfants souriants et des adultes reconnaissants qui reçoivent de l’aide sur des sites américains fortifiés gérés par la Gaza Humanitarian Foundation (GHF), ouverte en février. Des bénéficiaires expliquent que l’accès à la nourriture et aux fournitures est « bien meilleur », que la sécurité et les aides sont utiles, et que les distributions sont rapides. La GHF affirme avoir distribué plus de 123 millions de repas, dont plus de 1,5 million en une seule journée, ainsi que des cargaisons de pommes de terre et d’oignons.
De nombreux médias ont relayé des accusations infondées selon lesquelles la GHF aurait tué des civils ; ces allégations proviennent d’Anthony Aguilar, un ancien prestataire mécontent qui avait fabriqué des documents.
La campagne contre la GHF serait en grande partie le fait du Hamas et d’un réseau d’ONG affiliées à l’ONU, y compris l’UNRWA liée au Hamas, selon une note interne du département d’État américain.
Le Hamas a demandé la fin des opérations de la GHF lors des pourparlers de cessez-le-feu avec les États-Unis afin de reprendre le contrôle de l’aide humanitaire, offerte, qu’il revend.
Des témoignages indiquent que les civils gazaouis se sentent plus en sécurité sur les sites américains fortifiés.
Selon des responsables et des témoins, le Hamas confisque souvent l’aide distribuée par l’UNRWA pour la revendre sur le marché noir.
Un employé de la GHF affirme que Médecins Sans Frontières aurait refusé de soigner 20 secouristes américains blessés après une attaque du Hamas, et un lanceur d’alerte a déposé une plainte contre le PAM et d’autres agences onusiennes pour mauvaise gestion des fonds humanitaires.
