Ce samedi 6 mai s’est tenue une manifestation néo-nazie à Paris, organisée par le GUD et d’autres groupuscules nationaux-révolutionaires, dont le C9M.
Encadrés par la Police, vêtus de noir et pour la plupart dissimulant leur visage, les participants de cette marche ont scandé des slogans propres à leur famille politique à l’instar de « Europe, jeunesse, révolution ».
Organisés en colonnes derrière une banderole rendant hommage au militant du Groupe Union Défense (organisation étudiante formée à Assas et connue pour sa violence et ses idées racistes et antisémites), Sébastien Deyzieux (mort en 1994, d’une chute d’un immeuble alors qu’il tentait de fuir la Police après une manifestation nationaliste-révolutionnaire), les participants arboraient des fanions noirs ornés d’une croix celtique, symbole du suprémacisme blanc.
La manifestation a réuni une petite centaine de militants et ne s’est soldée par aucun heurt.
Sur les réseaux sociaux, des personnalités publiques et certains spécialistes de l’extrême-droite radicale se sont étonnés que la manifestation ait été autorisée alors que depuis plusieurs semaines, plusieurs manifestations contre la réforme des retraites (notamment beaucoup de « casserolades ») ont été interdites par certaines préfectures. La radicalité des organisations, de leur idéologie et de leurs slogans étant pourtant bien connue des autorités.
Service de surveillance média Israël247.org