Le voyage du président Biden au Moyen-Orient est prévu pour la mi-juillet. Israël sera la première étape de Joe. Il tentera de rétablir les relations avec le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas car il s’est engagé à rouvrir le consulat américain à Jérusalem-Est, fermé par le Président Trump.
Il est prévu que Joe Biden demande aux États du Golfe d’augmenter leur production de pétrole et de baisser leurs prix.
Traduction par Magali Marc de l’article de Darlene Casella, paru sur le site d’American Thinker, le 4 juillet.
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L’Escapade de Joe Biden en juillet en Israël et en Arabie saoudite
Israël et la Jordanie disposent d’importants ports maritimes de transport commercial dans le golfe d’Aqaba. Tiran et Sanafir et les îles du détroit de Tiran, sont stratégiques pour la navigation internationale entre la mer Rouge et le golfe d’Aqaba.
L’Égypte et l’Arabie saoudite revendiquent chacune le contrôle de ce détroit.
On rapporte que Joe Biden travaille en coulisses pour négocier un accord qui transférerait la souveraineté de ces îles de l’Égypte à l’Arabie saoudite.
Cet effort pourrait veut peut-être servir à tranquilliser les Saoudiens afin de leur faire oublier les insultes de Joe Biden envers le Royaume et la Couronne royale.
Depuis que l’Empire ottoman a perdu le contrôle de la région, les frontières maritimes dans le détroit de Tiran ont été contestées. Il s’agit d’un passage étroit dans la mer Rouge entre le golfe d’Aqaba, le Sinaï et la péninsule arabique.
Après la guerre de 1948, l’accord d’armistice de Rhodes a placé les îles et le détroit sous contrôle égyptien. L’année suivante, un boycott arabe d’Israël a fermé le détroit de Tarin et le canal de Suez à Israël, ce qui a empêché la navigation israélienne dans la mer Rouge.
Le Conseil de sécurité des Nations unies a mis fin au blocus en 1956. L’Égypte d’Abdel Nasser a renouvelé le blocus en 1967.
La ministre israélienne des affaires étrangères, Mme Golda Meir (devenue plus tard Première Ministre) déclara à l’Assemblée générale des Nations unies que la fermeture du détroit de Tiran serait considérée par Israël comme un acte de guerre.
Israël a vaincu l’Égypte et a pris le contrôle de Tiran et de Sanafir lors de la guerre des six jours de 1967.
Les accords de Camp David de 1973 attribuent les îles à la zone internationale “C” et garantissent à Israël le droit de naviguer dans le détroit de Tiran. L’Arabie saoudite a réaffirmé sa revendication sur les îles en 1989.
Les relations sont tendues entre Joe Biden et la couronne saoudienne.
Le Président Trump avait entretenu des relations chaleureuses avec le roi et le prince héritier.
Depuis ses injures et ses accusations concernant le meurtre de Jamal Khashoggi, le roi et le prince héritier ne répondent pas aux appels téléphoniques de Joe Biden.
Le voyage du président au Moyen-Orient est prévu pour la mi-juillet.
Il semblerait que le président Biden et le Prince héritier, Muhammad bin Salman, se trouveront dans la même pièce pour un événement lors de la visite saoudienne de M. Biden. Il n’est pas prévu qu’ils s’adressent la parole.
Un événement à Djedda, en Arabie saoudite, réunira M. Biden et des dirigeants de l’Arabie saoudite, des Émirats arabes unis, de Bahreïn, du Koweït, du Qatar, d’Oman, d’Égypte, de Jordanie et d’Irak.
Tout au long du mois de juin, le roi de Bahreïn, Hamad bin Issa al Khalifa, le roi de Jordanie, Abdullah II, le président égyptien, Adb Al-Fattah al-Sisi, le président des Émirats arabes unis, Muhammad bin Zayed, le président irakien, Mustafa Al Kadhimi, et l’émir du Qatar, Tamim bin Hamad Aal Thani, ont tenu des réunions dans leurs pays respectifs au sujet de la menace militaire commune que représente l’Iran.
Les dirigeants discutent d’une alliance militaire entre les pays de la région, y compris Israël. Cette alliance pourrait prendre la forme d’une organisation du type OTAN au Moyen-Orient.
Il est prévu que M. Biden demande aux États du Golfe d’augmenter la production de pétrole et de baisser les prix.
En retour, il est essentiel que Biden fasse preuve d’un engagement sérieux envers la sécurité du Golfe et reconnaisse la menace iranienne tangible.
Les Arabes et les Israéliens craignent que l’Iran ne possède des armes nucléaires, ce qui aurait un impact négatif sur la région et sur le monde.
Israël sera la première étape de Joe au Moyen-Orient.
Le gouvernement israélien a été dissous et Yaïr Lapid agit en tant que Premier Ministre intérimaire. Les élections auront lieu en octobre.
Les priorités de M. Lapid ne comprennent pas l’approche du processus de paix du Président Trump.
M. Biden tentera de rétablir les relations avec le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas. La secrétaire d’État adjointe Barbara Leaf est chargée de rassurer les «Palestiniens». M. Biden s’est engagé à rouvrir le consulat américain à Jérusalem-Est, qui a été fermé par le Président Trump.
Les données des sondages montrent que la cote de popularité de M. Biden est si basse qu’il faudrait chercher dans les archives d’avant la Seconde Guerre mondiale pour trouver un président aussi impopulaire que lui.
Lors des élections de novembre, les Démocrates risquent de perdre une, voire les deux chambres du Congrès.
Ceux parmi les Démocrates qui sont optimistes peuvent croire que le voyage de Joe au Moyen-Orient sera un succès en matière de politique étrangère, ce qui aurait un impact sur leurs chances de rester maîtres du Congrès.
Si quelque chose de positif se produit au Moyen-Orient après l’escapade de quatre jours de M. Biden en juillet, cela sera louangé et présenté comme une grande réussite.
En fait, il est probable que ce voyage ne soit guère plus qu’une série de séances photos.
Étonnamment, certains médias américains sont déjà en extase et prévoit que ce succès permettra à Joe d’obtenir le prix Nobel de la paix !
© Traduction et adaptation, Magali Marc pour Israël 24/7.org
Source : Americanthinker