Comme d’habitude, la machine de propagande du Hamas tourne à plein rendement, ses messages, hélas sont relayés religieusement par les médias.
Il faut dire qu’il bénéficie de l’assistance d’une partie des personnels médicaux, tel Mohamad Zakout, directeur des hôpitaux de Gaza, qui condamne l’intervention d’unités de l’armée israélienne dans l’hôpital Shifa et dénonce « une intrusion facilitée par le silence de la communauté internationale sur les massacres commis par l’armée israélienne dans les hôpitaux de la bande de Gaza».
Le ministère de la Santé du Hamas à Gaza quant à lui, dément en bloc toute utilisation des hôpitaux à des fins militaires par le Hamas. Le 14 novembre pourtant, le Wall Street Journal rappelait que le Hamas se servait de l’hôpital au moins depuis 2006 – date de sa prise de pouvoir – et citait un rapport de Human Rights Watch de 2007 selon lequel c’est de l’intérieur de cet hôpital que les militants de l’organisation terroriste avaient tiré sur les forces du Fatah de l’Autorité palestinienne. Il citait aussi le Washington Post, selon lequel durant le conflit de 2014, l’hôpital Shifa était de facto le quartier général du Hamas et que, selon Amnesty International, il y torturait des prisonniers.
Aujourd’hui, les images tournées par Tsahal et diffusées dans le monde entier témoignent éloquemment de l’ampleur de l’implantation de l’organisation terroriste, non seulement à Shifa mais encore dans les autres hôpitaux de Gaza, et notamment l’hôpital Rantissi, dans les sous-sols duquel des otages israéliens avaient été détenus. Les terroristes les ont entraînés dans leur fuite à l’approche des soldats, laissant derrière eux un biberon et des couches – témoignage muet du bébé ainsi emprisonné loin de sa mère.
D’ailleurs, mercredi 15 novembre, la Maison-Blanche a confirmé les déclarations d’Israël. Le porte-parole du Conseil de sécurité nationale, John Kirby, a cité les services de renseignement américains selon lesquels «le Hamas et les membres du Jihad islamique palestinien exploitent un nœud de commandement et de contrôle à partir d’Al Shifa dans la ville de Gaza».
On sait que selon le droit humanitaire, les bâtiments consacrés à la religion, à l’art, à la science ou à l’action caritative, les monuments historiques, les hôpitaux et les lieux où des malades ou des blessés sont rassemblés … ne doivent pas être utilisés à des fins militaires». En d’autres termes, s’ils le sont, l’ennemi peut légitimement intervenir. Ce fut le cas notamment en 2016 lorsque les forces de la coalition contre Daesh ont bombardé l’hôpital de Mossoul où s’étaient abrités des terroristes.
Toutefois, c’est une autre question qui se pose ici.
Les chirurgiens, les médecins et le personnel sanitaire de l’hôpital Shifa, qui travaillent jour et nuit avec un grand dévouement dans des conditions d’une difficulté extrême, peuvent-ils ignorer les allers-retours des terroristes dans les couloirs de leurs établissements ? Ne comprennent-ils pas que cette pesante présence les met en danger, eux et leurs malades ? Alors, comment expliquer leur soutien au narratif mensonger du Hamas, à tout le moins leur silence, sinon par le fait qu’ils sont eux aussi les otages de cette monstrueuse organisation, dont seule la chute pourrait leur rendre la liberté ?
© Michèle Mazel pour Israël247.org
« Alors, comment expliquer leur soutien au narratif mensonger du Hamas, à tout le moins leur silence » ?
Peut-être tout simplement parce qu’ils font partie du Hamas… C’est juste une suggestion !