Le Brigadier Général (réserviste) Erez Weiner a réagi dimanche matin à la polémique suscitée par ses remarques sur la « religion des otages », précisant que sa critique n’était pas dirigée contre les familles des otages elles-mêmes, mais contre ceux qui, selon lui, exploitent politiquement leur lutte pour ramener leurs proches.
« J’ai bien précisé lors de cette même conversation que je ne faisais en aucun cas référence aux familles des otages, qui font tout ce qu’elles peuvent pour ramener leurs proches chez eux — même si j’ai aussi reçu des messages de soutien de familles dans le ‘Forum Tikvah’. Je parle de ceux qui les utilisent, » a déclaré Weiner lors d’une interview avec Galei Israel Radio.
Il a souligné :
« Nous devons permettre un discours ouvert, car il y a un problème très fondamental ici — nous combattons depuis près de deux ans sans résultat décisif, et je soutiens que la raison en est la prise en charge de la guerre par deux éléments :
- le premier est celui qui a transformé la question des otages en un récit démoniaque, qui bloque et restreint souvent notre capacité à combattre ;
- le second est l’établissement juridique, qui — sur des bases fausses et incorrectes — empêche les actions militaires qui sont une partie inhérente de ce type de guerre. »
Weiner a précisé qu’il croit qu’il s’agit d’une lutte beaucoup plus approfondie et de principe.
« C’est un débat fondamental contre ceux qui ne veulent pas que nous vanquions le terrorisme à Gaza — car une telle victoire prouverait que le terrorisme peut être vaincu militairement, et pas seulement à travers des retraits et des accords creux. Voilà pourquoi cette guerre devient beaucoup plus idéologique quand les gens s’appuient sur ceux qui représentent les familles des otages. »