Encore ? Washington s’engage en faveur d’une solution à deux États, déclare l’émissaire américain à M. Abbas

Le président palestinien Mahmoud Abbas rencontre le conseiller américain à la sécurité nationale Jake Sullivan à Ramallah, en Cisjordanie, le 22 décembre 2021. (crédit photo : BUREAU DU PRÉSIDENT PALESTINIEN (PPO)/HANDOUT VIA REUTERS)

C’est le fantasme de la gauche américaine, de l’ensemble des médias occidentaux, d’une minorité d’Israéliens (ils sont devenus lucides sur ce sujet), de l’ONU, de l’UE, et des dirigeants Européens, et rien ne pourra se faire sans l’accord d’Israël en raison des traités internationaux signés par ceux qui aimeraient aujourd’hui qu’il n’existe point.

Un responsable de l’AP a décrit la réunion de mercredi comme “positive et constructive”, mais n’a pas fourni de détails supplémentaires, écrit Khaled Abu Toameh dans le Jerusalem Post.

L’administration Biden a affirmé à l’Autorité palestinienne et à l’OLP, qui refusent cette option, son engagement en faveur de la solution à deux États, et l’importance d’une action conjointe de toutes les parties pour avancer vers la paix et la stabilité dans la région – ce que les régimes terroristes palestiniens, tant le Fatah que le Hamas, ne veulent pas.

Cet engagement a été relayé au président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas par le conseiller américain à la sécurité nationale Jake Sullivan lors d’une réunion à Ramallah mercredi, selon l’agence de presse officielle de l’AP, WAFA.

C’est la troisième de ce type entre M. Abbas et de hauts responsables de l’administration Biden au cours des dix derniers jours. Des blablas qui ne mèneront à rien, et les diplomates instruits le savent, mais ils doivent donner le change à leurs électeurs.

M. Abbas a informé le responsable américain des “derniers développements dans les territoires palestiniens et de la nécessité de mettre fin à l’occupation israélienne des terres de l’État de Palestine”, a indiqué l’agence. Sauf que tout est faux dans cette accusation : Il n’existe aucune terres de l’Etat de Palestine sur la surface de la Terre, il n’existe pas d’Etat de Palestine, et s’il existe bien une occupation israélienne, c’est la même occupation que le territoire français par la France : elle est légale.

M. Abbas a également souligné la nécessité pour Israël de mettre fin aux activités d’implantation et aux “agressions et au terrorisme des colons”, selon l’agence. Sauf que là encore, tout est faux : il n’existe pas de colons car Israël n’est pas un Etat colonial – la France oui ; l’Amérique aussi. Et si les Juifs doivent mettre fin “aux activités d’implantation”, alors on parle d’apartheid contre les juifs.

M. Abbas a souligné l’importance de respecter le statu quo dans l’enceinte de la mosquée al-Aqsa (mont du Temple) et de mettre fin à “l’expulsion des résidents palestiniens des quartiers de Jérusalem, ainsi qu’à la déduction des recettes fiscales qu’Israël perçoit au nom des Palestiniens”, a indiqué l’agence de l’AP.

Sauf que les résidents palestiniens des quartiers de Jérusalem ne payent pas leur loyer, ce sont des squatters, et les “propriétaires” ont construit illégalement sur des terrains qui ne leur appartiennent pas. Ce genre d’individus, ils se font expulser dans n’importe quel pays de droit au monde.


Au cours de la réunion, M. Abbas s’est plaint que les “pratiques unilatérales d’Israël sapent la solution à deux États” et a souligné l’importance de mettre en œuvre les accords signés entre les Palestiniens et Israël “afin d’entamer un véritable processus politique conformément aux résolutions de la légitimité internationale”, a ajouté l’agence. Et là, soit le représentant américain ne connaît pas ses dossiers, soit il est trop faible pour dire les choses clairement, comme le fit le président Donald Trump, car il devait riposter que ce ne sont pas les Israéliens qui commettent des attentats et payent les familles des terroristes pour les récompenser, ce n’est pas Israël qui viole les Accords d’Oslo, mais bien l’OLP.

Abbas a également souligné l’importance de continuer à œuvrer au renforcement des relations bilatérales avec les Etats-Unis et de surmonter les obstacles qui se dressent sur le chemin de ces relations. en langage clair, Abbas a dit aux Américains : envoyez-moi de l’argent, je garderai la moitié pour moi, et le reste sera pour payer les salaires des fonctionnaires et faire fonctionner les administrations.

Le 13 décembre, Abbas a rencontré à Ramallah la sous-secrétaire d’État aux affaires politiques, Victoria Nuland. Mardi, M. Abbas a également rencontré la secrétaire adjointe par intérim du Bureau des affaires du Proche-Orient du Département d’État, Yael Lempert.

© Jean-Patrick Grumberg pour Israël 24 7.org

Source : Jpost

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