Discours (apocryphe) du président Herzog

Président Herzog

Ce lundi matin, le président Herzog a publié un discours dans lequel il prend totalement partie pour l’opposition et la gauche israélienne, et n’évoque pas une seule fois le chaos qu’elle provoque. C’est assez scandaleux, c’est contraire à la fonction du président, mais lui bien entendu, ne sera pas traîné devant la Haute cour.

J’ai modifié son discours original, sans en changer le sens, comme si Israël était victime d’une agression venant de l’étranger. Pourquoi ? Parce que la révolte, le coup, appelez-ça comme vous voulez, est financé, organisé et préparé depuis l’étranger :

Le Washington Free Beacon a rapporté lundi que des fonds du contribuable américain ont été accordés au Mouvement pour un gouvernement de qualité (MQG) – oui, l’ONG qui vient de demander à la Cour suprême d’Israël de faire emprisonner le Premier ministre pour outrage à la Cour – qui participe et organise les manifestations qui secouent Israël depuis des semaines.


Déclaration du Président Isaac Herzog

Lundi 27 mars 2023

Le président Isaac Herzog :

« La nuit dernière, nous avons assisté [de la part du Hezbollah] à des scènes très difficiles.

J’en appelle au Premier ministre, aux membres du gouvernement et aux membres de la coalition : les sentiments sont durs et douloureux. La nation tout entière est saisie d’une profonde inquiétude. Notre sécurité, notre économie, notre société sont menacées. Tout le peuple d’Israël vous regarde. Tout le peuple juif vous regarde. Le monde entier vous regarde.

Au nom de l’unité du peuple d’Israël, au nom de la responsabilité qui s’impose, je vous demande de [vous rendre à l’envahisseur] d’interrompre immédiatement le processus législatif.

J’appelle les dirigeants de toutes les factions de la Knesset, de la Coalition comme de l’Opposition, à placer les citoyens de ce pays au-dessus de tout et à agir avec courage et responsabilité sans plus tarder [déposez les armes et suppliez pour que nous soyons épargnés]. Réveillez-vous maintenant ! Ce n’est pas un moment politique, c’est un moment de leadership et de responsabilité [nous devons capituler et nous rendre].

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