Une vive polémique a été déclenchée en Allemagne après les déclarations du président de l’autorité palestinienne Mahmoud Abbas en visite à Berlin.
Lors d’une conférence de presse commune avec le chancelier allemand Scholz, il a parlé « des 50 holocaustes commis par Israël contre le peuple palestinien durant les dernières décennies ».
Au cours de la conférence de presse conjointe, M. Abbas a déclaré en réponse à un journaliste,
« Israël a commis 50 massacres dans 50 localités palestiniennes depuis 1947. » Il a ensuite ajouté « 50 massacres, 50 holocaustes ».
Quelle question avait posé le journaliste ?
Les remarques d’Abbas étaient en réponse à un journaliste qui lui demandait s’il allait présenter des excuses à Israël à l’occasion du 50e anniversaire de l’attaque par des terroristes palestiniens de l’équipe israélienne lors des Jeux olympiques de 1972 à Munich, qui a entraîné l’horrible massacre de 10 athlètes et entraîneurs israéliens ainsi que d’un policier allemand.
M. Scholz a écouté les déclarations d’un air irrité, mais il n’a pas bougé, ni réagi, ni apporté la moindre correction ou réponse.
Et la polémique n’est pas celle que les médias relèvent, comme d’habitude, car ils ne cherchent pas à informer, mais à vous influencer dans leur sens.
La vraie polémique n’est pas non plus que Mahmoud Abbas, dont la thèse universitaire était un brûlot négationniste sur lequel il n’est revenu dessus que récemment, ait menti en inventant des holocaustes qui n’existent que dans son cerveau antisémite, ou qu’il ait comparé les Israéliens aux nazis.
Après tout, les Arabes de Judée Samarie et de Gaza étaient 1,4 million en 1948, ils sont près de 5 millions aujourd’hui, ça laisse peu de place pour 50 holocaustes, et encore moins pour un génocide.
Non, la vraie polémique, c’est que le chancelier allemand Olaf Scholz aurait dû se lever et partir.
Le mensonge des « 50 holocaustes » d’Abbas, à côté d’un chancelier allemand qui ne réagit pas, voilà la vraie polémique.
Scholz aurait dû réprimander Abbas, mettre fin à la conférence sur-le-champ, se lever et quitter la salle.
Il ne l’a pas fait. Peut-être partage-il le point de vue d’Abbas ?
© Jean-Patrick Grumberg pour Israël 24 7.org