Des progrès avec l’Arabie Saoudite ? Le chef du Mossad s’est secrètement rendu aux États-Unis

Dedi Barnea et Benjamin Netanyahou Photo : Kobi Gideon, PDG

Le chef du Mossad, Dedi Barnea, s’est secrètement rendu à Washington il y a environ deux semaines et s’est entretenu avec de hauts responsables de la Maison Blanche et de la CIA au sujet des tentatives de promotion de la normalisation entre Israël et l’Arabie saoudite dans le cadre de la prolongation des Accords Abraham du président Tump, a rapporté Barak Ravid sur le site Walla.

Selon son rapport, Washington souhaite promouvoir une série d’accords avec l’Arabie saoudite, y compris ceux qui prennent en charge les relations avec Israël.

Il a également été rapporté qu’à Jérusalem, on veut essayer d’influencer le contenu des accords parce qu’ils auront un impact sur la sécurité d’Israël.

Parallèlement, il a été rapporté aujourd’hui que le Président américain Joe Biden souhaite présenter un accord avec l’Arabie saoudite au Congrès d’ici décembre, avant l’année électorale.

Cependant, un haut fonctionnaire israélien a déclaré au journal que “Netanyahou ne changera pas sa position de principe et historique sur la question palestinienne contre un accord avec l’Arabie saoudite. Le moyen de parvenir à une percée dépend des pourparlers entre Washington et Riyad. C’est le retour que les Saoudiens demandent. La question arabe ne figure pas sur leur liste de priorités.”

Selon lui, “malgré cela, Israël et l’Arabie saoudite entretiennent des liens étendus sous les radars. Israël n’a aucune raison de prendre des mesures qui le mettraient en danger dans l’arène de la Judée-Samarie, pour des choses qui, dans une large mesure, se produisent de toute façon.”

L’objectif de Washington n’est pas nécessairement le désir de normaliser les relations entre l’Arabie saoudite et Israël, ou les espoirs de Riyad de sauver le rêve d’une solution à deux États – qui au contraire sera un peu plus enterrée si ces accords avancent, non. Ce que les États-Unis veulent vraiment, c’est une rupture complète des liens croissants entre l’Arabie saoudite et la Chine, et entre les Saoudiens et les Iraniens, suite aux énormes erreurs stratégiques de politique étrangère du président Biden depuis le début de sa présidence.

Rappelons que les accords d’Abraham sont nés de l’accord d’Israël de suspendre l’application de souveraineté supplémentaire en Judée, ce qui était censé se produire dans le cadre du plan Trump à partir de 2020. Selon le plan, les Arabes auraient dû entamer des négociations avec Israël. S’ils ne le faisaient pas, Israël pouvait appliquer la souveraineté sur des territoires supplémentaires. Les quatre années en question sont sur le point de se terminer dans un an, à l’été 2024.

Ce qu’Israël pourra proposer à Biden et aux Saoudiens, c’est la poursuite de la suspension de la souveraineté pendant quatre années supplémentaires, jusqu’à fin 2028. Il ne s’agit pas d’une promesse en l’air, puisque les chances d’un retour de Trump à la Maison Blanche ou de la victoire d’un autre Républicain ne sont pas éliminées.

© Equipe de rédaction Israel247.org.

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